Sujet
Fuchs : Lexique, p. 133 :
Objet
"Lebreton. - Régisseur, Chalon-sur-Saône, tr. Saint-Géran, 22 juillet 1784: à Dijon le surlendemain (Carton q VII, 2e rangée : dossiers concernant les litiges soumis à l'arbitrage des Français, classés par années); c'est probablement le même qui propose une troupe pour Mâcon, février 1786 (Archives départementales de l'Ain, Fonds Montrevel (Inv.), E 393) et qui, de Dijon, 23 septembre 1789, comme "directeur associé", demande en vain l'autorisation de jouer à Mâcon (Archives municipales de Mâcon, FF 66, n° 85)."
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AS
Sujet
M. Le Breton, directeur d'une troupe en 1786
Objet
L. Lex, Les premières années du théâtre de Mâcon (1772 – 1792), dans Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, 1901, 25 session, p. 426 :
"[…] au mois de février 1786, M. Le Breton paraît bien avoir obtenu, lui aussi, "le privilège du comte de Montrevel" [pour jouer à Mâcon - AS]. Sa troupe était composée en vue de la comédie, mais, écrit-il, elle pourra jouer "l'opéra et toutes les nouveautés", s'il fait venir quelques sujets de Paris et de Lyon. Elle n'est pas chère: les principaux artistes n'exèdent pas mille écus, il y a six actrices, neuf acteurs et quelques doublures. Elle pourra "facilement sortir du trottoir ordinaire et donner le Roi Lear, la Grande Iphigénie, Inès de Castro, etc." Il ne demande le privilège que pour l'hiver, "car si le Comte accordait la permission de jouer l'été, l'hiver serait très médiocre, et Mâcon deviendrait une mauvaise ville." Il va, d'ailleurs, débuter à Valence, et même est en pourparlers avec Le Puy-en-Velay, "où il n'y a eu aucun spectacle depuis six ans par la bigoterie du maire" (Archives de l'Ain, E 393)."
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AS