Personne : Félix Gaillard

  • Privilège accordé par le duc de Richelieu au sieur Félix Gaillard (1784)
    Habasque (Francisque), Documents sur le Théâtre à Agen (1585 – 1788), dans Revue de l'Agenais et des anciennes provinces du Sud-Ouest, 1893 (t. 20), pp. 162 – 164 :
    "1er Septembre 1784. – Privilège accordé par le duc de Richelieu au sieur Félix Gaillard de faire jouer la comédie [etc.] – Association du sieur Dumanoir au présent privilège. – Arch. Mun. B. B. 85.
    "[…] Considérant que le privilège exclusif, par nous accordé le seize juin mil sept cent quatre vingt-un, aux sieurs Marquis de / Pins, de Fitte, Sentels et Mauroux, pour trois années, est expiré depuis le 16 du mois dernier […]; Nous […] avons accordé et accordons par ces présentes audit sieur Félix Gaillard le privilège exclusif de faire jouer la comédie, donner des concerts, bals et redoutes dans les salles de spectacles des villes d'Auch, Montauban, Bagnères, Condom, Agen et Bayonne, tant en son absence qu'en sa présence pendant six années consécutives, à commencer du premier janvier prochain […]
    Signé : Le Maréchal de Richelieu.
    Je soussigné reconnois avoir associé le sieur Dumanoir au pré/sent privilège tant en perte qu'en bénéfice, lui laissant le droit de me représenter en mon absence comme si j'étois moy même sur les lieux, en foy de quoi j'ai signé le présent à Paris, le quinze juin 1785. Signé : Gailhard."
    AS
  • Campardon
    Les Comédiens du roi de la troupe italienne, 1880, pp. 119 - 120 : "Félix Gaillard avait débuté à la Comédie-Italienne le 29 août 1773 dans l'emploi des amoureux. […] / Gaillard quitta la Comédie-Italienne pour se faire administrateur du théâtre des Variétés-Amusantes, d'abord situé sur le boulevard du Temple, puis transféré, sous le nom de Variétés, au Palais-Royal […]" Femme = Catherine-Marie-Antoinette Collalto-Mattiuci.
    AS
  • Campardon
    Les Spectacles de la foire, 1877, t. I, pp. 353 - 354 : "GAILLARD, directeur de spectacles, commença par chanter à la Comédie-Italienne, puis administra les théâtres de Lyon et de Bordeaux. En 1784, le roi voulant améliorer la situation de l'Académie royale de musique […] lui accorda le privilége des spectacles forains avec le droit d'en céder l'exploitation à un tiers. Gaillard et un directeur de spectacles de province nommé Dorfeuille se présentèrent et furent agréés. Devenus ainsi à la fois directeurs des Grands-Danseurs du Roi, de l'Ambigu-Comique et des Variétés-Amusantes, ils rétrocédèrent leurs droits, moyennant une assez forte indemnité, aux fondateurs des deux premiers théâtres, Nicolet et Audinot, et gardèrent seulement la direction du troisième, qu'ils transportèrent en 1785 du boulevard au Palais-Royal avec le titre de Variétés du Palais-Royal. Ce ne fut pas sans peine que Gaillard et Dorfeuille arrivèrent à diriger paisiblement ce théâtre, les directeurs dépossédés par / eux leur firent un procès […]"
    AS