Personne : Louise Rozetty

  • Fuchs : Lexique, p. 68 :
    "Veuve Louise Rozetty, dite Dorfeuille, "fondée de pouvoirs" (et probablement maîtresse) de Pierre Dorfeuille, fermier du Grand-Théâtre de Bordeaux; arrêtée comme contre-révolutionnaire, elle fut condamnée, 2 janvier 1794, à la détention jusqu'à la paix, mais libérée au 9 thermidor: elle conserva la direction du Grand-Théâtre, qu'elle paraît avoir administré assez mal, jusqu'en octobre 1795, qu'elle fut remplacée par Suzanne Lattappy. Les Etrennes critiques l'attaquent violemment à plusieurs reprises (Etrennes au Théâtre de la Nation, A Paris, chez Pierre l'Ebloui […] Brochure 32 p. in-8°; Courteault (P.) La Révolution et les théâtres à Bordeaux, Paris, Perrin, 1926, in-12, p. 137, 175 et passim.)"
    AS
  • veuve Dorfeuil au Grand-Théâtre de Bordeaux
    Clauzel (Paul), Coup d'œil sur le théâtre de Nîmes à la fin du XVIIIe siècle, dans Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, 29e session, 1905, p. 349 :
    "En 1795 (an III) la direction du Grand-Théâtre de Bordeaux était aux mains de la veuve Dorfeuil ou citoyenne Dorfeuilles. Elle payait cinquante-six mille livres de loyer, deux sous par billet pour les pauvres. D'après les notes que j'ai pu consulter, le Grand-Théâtre, sous cette direction, devint un bouge où la passion effrénée du jeu et de la débauche amenaient (sic) chaque soir une foule de spadassins, de femmes perdues et d'escrocs. La veuve Dorfeuil, poursuivie par la clameur publique, fut obligée de résilier son bail. Un an plus tard, elle tenait un tripot clandestin dans l'un des faubourgs de la ville."
    AS