Personne : Dorothée Dorinville

Performance Rôle Troupe Date
Le Soldat magicien (1760-08-14) acteur 1760-08-14
Tartuffe (1763-05-26) acteur 1763-05-26
Les Folies amoureuses (1763-05-26) acteur 1763-05-26
L’Homme singulier (1764-10-29) acteur Comédie-Française 1764-10-29
La Veuve (1770-12-29) acteur Comédie-Française 1770-12-29
Le Chevalier français à Londres (1778-11-21) acteur 1778-11-21
Les Muses rivales (1779-02-01) acteur Comédie-Française 1779-02-01
Le Gâteau des rois (1775-01-06) acteur Comédie-Française 1775-01-06
L’Orpheline léguée (1765-11-06) acteur 1765-11-06
L’Orpheline léguée (1765-11-05) acteur Comédie-Française 1765-11-05
Le Cadi dupé (1761-02-04) acteur 1761-02-04

  • Elle abandonne le théâtre et se retire dans un couvent
    « Sans avoir jamais approché des talents de Mlle Dangeville, sans avoir, quoique très jolie, ni la figure ni l'esprit qui convenaient aux rôles de son emploi, Mlle Luzy a des droits à nos regrets. Son instinct suppléait souvent à l'intelligence qui lui manquait. Elle avait une belle voix, une prononciation fort distincte, assez d'usage de la scène, de la grâce et de la gaieté. On s'est amusé à faire croire au public que c'était la lecture de l'histoire de la conversion de Mlle Gauthier qui l'avait déterminée à quitter le théâtre. Il paraît plus vraisemblable que c'est le mouvement d'un dépit amoureux. Elle avait la promesse d'épouser son ancien amant, M. Landry ; elle avait grande envie d'épouser un de ses nouveaux camarades, M. Fleury : ces deux maris lui ayant manqué presque en même temps, elle a repris l'époux spirituel pour qui l'on dit qu'elle avait toujours conservé je ne sais quel goût, mais qu'elle avait su allier commodément aux distractions les plus mondaines. Quoi qu'il en soit, elle est entrée dans un couvent où elle fait, dit-on, son noviciat avec une ferveur très distinguée.» (Correspondance littéraire, avril 1781, t. XII, p. 495-496). [ML.] « Tu sais bien, la jolie Luzy des Français ? Eh ! bien, ma bonne amie, elle est convertie et s’est retirée dans un couvent. Arnould a dit à ce sujet : « Elle s’est faite sainte, la coquine, dès qu’elle a su que Jésus s’est fait homme.» ("La Correspondance d'Eulalie", Londres, Jean Nourse, 1785). [ML.]
  • Campardon
    Les Spectacles de la foire, 1877, t. II, p. 81 : "LUZY (DOROTHÉE), née en 1747, actrice de l'Opéra-Comique, où elle débuta en 1757 comme danseuse, a joué entre autres rôles à ce théâtre Crispin dans le Soldat magicien, opéra comique […] représenté le 14 août 1760. Lors de la réunion de l'Opéra-Comique à la Comédie-Italienne en 1762, Mlle Luzy passa au Théâtre-Français, et y remplit l'emploi des soubrettes."
    AS