Personne : Jean-Baptiste Stuck

Titre Date Rôle
Polydore 1720-02-15 compositeur
Méléagre 1709-05-24 compositeur
Manto la fée 1711-01-29 compositeur
L’Union de la musique italienne et française 11-1722 compositeur

  • Léris (de), 1763, p. 506:
    "BATISTIN (Jean-Baptiste Stuk, dit), Musicien Allemand d'origine, né à Florence, qui a fait les Opéra de Meléagre; de Manto, la Fée, & le Polydore. Il est mort en 175…"
    AS
  • Grove Music Online
    [extrait de:] Barry KERNFELD/Julie Anne SADIE: 'Stuck, Jean-Baptiste', Grove Music Online ed. L. Macy (Accessed 16 June 2004), http://www.grovemusic.com :
    "Stuck [Stück], Jean-Baptiste [‘M. Baptiste’, Baptistin, Batistin] (b 1680; d Paris, 8 Dec 1755). Italian composer and cellist of German descent. […] His appearance in Paris was marked by the publication of an aria in Ballard’s Recueil d’airs sérieux of 1705. He lived well at the hôtel of his patron, the Prince of Carignan, until the prince's death in 1740. The title-pages of his four books of cantatas (1706–14) reveal that he was also favoured by the italophile Duke of Orléans and made an ‘Ordinaire de la musique’. […] In 1708 Stuck wrote an italian aria for a revival of Collasse’s Thétis et Pélée. However, his first two French operas, Méléagre and Manto la fée, performed in 1709 and 1711, were not well received.
    According to Lœwenberg, Stuck left France to spend some time in the service of Elector Max Emanuel of Bavaria (c1714). His opera Il cid was performed at Livorno at Carnival 1715, and in the same year he married Bonne-Françoise Berain, daughter of Louis XIV’s court painter. He was awarded a pension of 500 livres as ordinaire de la musique du Roy on 18 December 1718. His third French opera, Polydore, was presented in 1720 and revived in 1739, and his duet cantata Démocrite et Héraclite was performed at the Opéra in November 1722. The death of the librettist La Font in 1725 prevented him completing his opera Orion, but an arietta from it appeared in the Mercure. He was active at the Concert Spirituel: an aria, four cantatas and the divertissement L’union de la musique italienne et françoise were given 18 performances between 1727 and 1729; Stuck, the violinist Jean-Pierre Guignon and flautist Michel Blavet played a trio on 24 and 25 December 1728; and one of his motets was performed on 13 April 1738. Stuck, now ‘M.L. Baptiste’, became a French citizen in June 1733. […]"
    AS
  • Bertrand Porot
    Né le 6 mai 1680 à Livourne (Italie), mort le 8 déc. 1755 à Paris. Stuck est né de parents autrichiens : son père, Giovanni-Giacomo, est négociant à Livourne où il s’est marié le 26 octobre 1679 avec Barbera Hellerbech. Rien n’est connu de sa formation musicale et on le retrouve en 1702 à Naples, au service de la comtesse de Lemos. Violoncelliste virtuose, il participe la même année à la refonte d’un opéra seria d’Albinoni représenté sous le nom de Rodrigo in Algieri. Vers 1705, Stuck rejoint à Paris la maison du duc d’Orléans, le futur Régent, où il est nommé « musicien ordinaire » à partir de 1707. Un an auparavant, est paru son premier livre de cantates dédié à son mécène. D’autres livres suivent : en 1708, 1711 et 1714.
    Il donne trois tragédies en musique à l’Opéra : Méléagre (1709), Manto la fée (1711) et Polidore (1720). Seule la dernière a connu le succès : elle est reprise en 1739. En 1715 un opéra seria de Stuck, Il Gran Cid, est joué à Livourne. Le compositeur devient ensuite ordinaire de la Chapelle du Roi – sans doute vers 1722 – et est associé aux projets italiens menés par le Régent, le financier Pierre Crozat et le prince de Carignan, tous défenseurs des « goûts réunis ».
    Après la mort du Régent, Stuck s'établit définitivement en France : il épouse le 17 novembre 1727, Bonne-Françoise Bérain, fille cadette du fameux décorateur Jean Bérain et obtient la nationalité française en 1733. Cette deuxième partie de la vie de Stuck voit l’arrêt presque total de ses activités de compositeur. Il continue néanmoins à mener une carrière de violoncelliste qui impressionne les auditeurs français : il impose l’instrument à l’Opéra sans doute vers 1730. De même ses cantates, exécutées au Concert Français, restent longtemps appréciées du public et des connaisseurs. Lorsque Stuck s’éteint en 1755, veuf et sans enfants, il est un musicien bien inséré socialement et jouit de trois pensions, deux accordées par le roi et une par le duc d’Orléans.
    MB
  • voir
    Voir aussi Grove Music Online ed. L. Macy, http://www.grovemusic.com, article 'Stuck, Jean-Baptiste' de Jean Duron.
    AS