Personne : Claude Boyer

Titre Date Rôle
La Sœur généreuse 1646 auteur
La Mort des enfants de Brute 1647 auteur
Agamemnon 1680-03-12 auteur
Aristodème 1647 auteur
Artaxerce 1682-11-22 auteur
Atalante 1671-05-02 auteur
Clotilde 04-1659 auteur
Démarate 12-1673 auteur
Fédéric 1659-11-14 auteur
Jephté 1691 auteur
Judith 1695-03-04 auteur
La Fête de Vénus 1669-02-15 auteur
La Mort de Démétrius 1660-02-21 auteur
La Porcie romaine 1645 auteur
Le Comte d’Essex 1678-02-25 auteur
Les Amours de Jupiter et de Sémélé 1666-01-01 auteur
Le Jeune Marius 01-1669 auteur
Méduse 1697-01-13 auteur
Oreste 1681-08-27 auteur
Oropaste 1662-11-17 auteur
Policrate 1670-01-19 auteur
Porus 1646 auteur
Tigrane 1660-12-31 auteur
Tyridate 1648 auteur
Ulysse dans l’île de Circé 12-1648 auteur
Zénobie 1693-11-18 auteur
Lisimène Inconnue auteur
Policrite 1662-01-10 auteur
Antigone 1686-03-14 auteur
La Jeune Célimène Inconnue auteur
Le Fils supposé 08-1671 auteur

  • BNF Cat.
    "Auteur dramatique et apologiste. - Membre de l'Académie française. Forme rejetée du nom de l'auteur : Assezan, P. d' pseudonyme."
    SAF
  • LERIS (1763)
    pp. 520-521 : "Boyer, Claude, Abbé, naquit à Alby en Languedoc, en 1618, fut reçu à l'Académie Françoise en 1666, & mourut le 22 Juillet 1698, à l'âge quatre-vingts ans. Pendant cinquante ans il travailla pour le Théatre, sans que la médiocrité du succès l'ait jamais rebuté, n'ayant pu être content du Public qu'à sa premiere & à ses deux dernieres pieces…."
    SAF
  • MOUHY (1752)
    pp. 6 : "Boyer, Claude. Abbé. Né en 1618. Mort en 1698. Il étoit d'Alby en Languedoc. Son penchant pour le Théâtre étoit si outré qu'il luta pendant 50. ans entiers contre le Public qui ne lui fut favorable qu'à la premiere & à la derniere de ses Piéces. Une juste crainte de voir tomber sa Tragédie d'Agamemnon dont il avoit bonne opinion, le porta à la faire représenter sous le nom d'Assezan, elle réussit. Ne pouvant contenir alors sa joye, il s'écria en plein Parterre, elle est pourtant de Boyer : Beauchamps dit que ce mot lui coûta cher, & qu'elle fut sifflée deux jours après. L'Abbé Boyer fut reçu à l'Académie Françoise en 1666."
    SAF
  • Sur le titre d'abbé donné à Boyer
    Toutes les notices biographiques consacrées à Boyer au XVIIIe siècle lui donnent le titre d'abbé. Or, du début à la fin de sa carrière, aucune des pages de titre de ses pièces, aucun des privilèges qu'il prit en son nom ne le désigne comme abbé; y compris l'une de ses dernières pièces, Judith (1695), dont le privilège le présente comme le sieur Claude Boyer de l’Académie Françoise.
    GF
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. 2, pp. 230-235 : "Claude Boyer, de la ville d'Alby, né en 1618. mort à Paris le 22 juillet 1698. âgé de 80. ans, de l'académie françoise. … La Porcie Romaine…. Il dit dans son épître dédicatoire, que cette piece est son coup d'essai, elle eut du succès ; & par une fatalité assez singuliere, il n'y a eu que la premiere, & la derniere piece de Boyer qui aient réussi. … Fatigué du mauvais succès de ses pieces, il pria d'Assezan, jeune homme nouvellement arrivé de Gascogne à Paris, de donner celle-ci sous son nom ; l'artifice réussit. Racine, son plus grand fleau, protegea hautement le nouvel auteur. Boyer persuadé que son nom seul avoit porté malheur à ses ouvrages, ne put s'empêcher de s'écrier en plein parterre, au milieu des applaudissemens que celle-ci recevoit ; elle est pourtant de Boyer, malgré mons de Racine ; ce mot lui coûta cher, elle fut siflée sur-lendemain. … Entretien sur le théatre au sujet de Judith…. Quoique cette piece eût eu beaucoup de succès, on fit dans le tems des représentations, l'épigramme connue de tout le monde, qui commence, « A sa Judith Boyer par avanture, &c. » … Son amour pour le théatre le soutint pendant près de cinquante ans contre les dégoûts de ses chûtes presque continuelles. Son état lui faisoit du moins autant de tort que les défauts de ses ouvrages ; on n'étoit point encore accoutumé à voir un abbé se montrer éternellement sur la scene. Il avoit cependant du génie, & ce jugement de Despreaux est trop severe. « Boyer est à Pinchene égal pour le lecteur. »"
    SAF
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. 3, pp. 520 : "Boyer, Claude. Prêtre, natif d'Alby, reçu en 1666 à l'Académie Française, mourut le 22 Juillet 1698. Cet Auteur décrié, si célebre par l'acharnement de Racine & de Boileau contre lui ; cet aspirant au sublime, & d'un galimathias inintelligible à lui-même, a jetté comme par hazard quelques vers heureux dans les piéces…."
    SAF