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Alan Howe
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Le Théâtre professionnel à Paris 1600 – 1649 (Etude par Alan Howe), Paris, 2000, p. 191 :
"Christophe Contugi, dit L'Orviétan, était un charlatan du Pont-Neuf, qui y vendait son antidote contre les poisons et les morsures des animaux vénéneux (75). […] Une gravure anonyme de l'époque représente ses "théâtre et boutique" (77), sur les tréteaux desquels, à en croire Elomire hypocondre, le jeune Molière aurait reçu ses premières leçons dans le métier. […] Comme Tabarin, l'un de ses devanciers français, Christophe Contugi jouait ses farces aux côtés de sa femme, Clarissa Vitriaria (79). Le 21 octobre 1646, Contugi et sa femme, "retirés et habitués depuis quelque temps à Paris, avec résolution d'y passer le reste de leur vie", reçurent des lettres de naturalité; et le 9 avril 1647 Contugi obtient des lettres patentes du roi pour vendre et distribuer son antidote dans tout le royaume, avec le titre d'opérateur ordinaire de Sa Majesté […]
(75) On consultera l'ouvrage de Le Paulmier, l'Orviétan, p. 21 – 29 et 38 – 50.
(77) Cette gravure a été souvent reproduite […]
(79) Deux fois veuve, cette actrice avait retenu le nom de son premier mari, Jouan Vetrario, et de son deuxième, Hieronymo Ferranti, le secret du remède qu'elle apporta à Christophe Contugi (Le Paulmier, l'Orviétan, p. 16 et 21). Elle mourut entre février 1658 et septembre 1659, date à laquelle Contugi se remaria avec une Française, Roberte Richard (ibid., p. 43)."
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AS