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Campardon
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Les Spectacles de la foire, 1877, t. I, p. 218 : "CRESPIN, sauteur, faisait les Gilles à la foire Saint-Germain de 1701, chez la veuve Maurice, associée à Alard. En 1712, il était attaché au jeu du chevalier Pellegrin. On l'appelait Gilles le boiteux, parce qu'à la suite d'un accident de voiture il était devenu infirme, mais son infirmité ne l'empêchait pas d'exercer son métier et de danser sur la corde avec grâce et légèreté. Tout en dansant, il chantait des chansons qui nous ont été conservées."
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AS
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Parfaict
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Mémoires pour servir à l'histoire des spectacles de la foire (1743) t. I, pp. 22 - 23 : [1701 FOIRE DE S. GERMAIN] "CRE'PIN, né avec une physionomie très-comique, prit à cette Foire l'emploi de Gille le Neveu, qu'il a conservé jusqu'à / sa mort arrivée en 1738. Crépin en conduisant les équipages de Théatre d'Alard à sa Maison de Campagne, qu'il avoit loüée à Pringi, tomba du haut du Fourgon où il étoit assis, & se cassa la cuisse. Il en demeura incommodé toute sa vie. On l'appelloit dans le Public Gille le boiteux. Au reste, il sautoit très-bien, quoique ce fut avec plus de force que de legéreté. Personne n'a fait plus naïvement le saut du Manche à balai, le tour de la Table, & les autres Jeux de Théatre, où il paroissoit ne pouvoir imiter les Sauteurs. Beaucoup de personnes se souviennent encore des lazzis qu'il faisoit sur la corde, où il feignoit une crainte étonnante. Enfin il sembloit s'y accoutumer, & alors il chantoit une chanson d'un ton & d'un air tout-à-fait Comique."
Utilisateur
AS