Personne : Jean Le Royer de Prade

Titre Date Rôle
Annibal Entre 1640 et 1649 auteur
Arsace roi des Parthes 1662-11-03 auteur
La Victime d’Etat Entre 1640 et 1649 auteur

  • BNF, catalogue :
    "Prade, Jean Le Royer (1624-168. ; Sieur de) - forme savante à valeur internationale. Naissance : 1624 - Mort : 168. Auteur dramatique, historien et poète. Forme(s) rejetée(s) : < Prade, Jean Royer de < Le Royer de Prade, Jean < Royer de Prade, Jean < Baillard, Edme pseudonyme < D.P., Sieur pseudonyme < P., Sieur de pseudonyme < Sieur D.P. pseudonyme < Sieur de P. pseudonyme."
    AS
  • MOUHY (1752)
    pp. 50 : "Prade, (Jean le Royer Sieur de) n'avoit que 17 ans lorsqu'il publia sa premiere Tragédie intitulée la Victime d'Etat. Il avoit de l'esprit & mettoit des graces dans son entretien : mais tous les talens dont il tiroit vanité n'étoient que superficiels. Indépendamment de ses œuvres Dramatiques, il est l'Auteur d'un abregé de l'Histoire de France & d'un Traité de Blason & d'Armoiries. Il vivoit en 1666."
    SAF
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. 2, pp. 242-245 : "1649. 1666. Jean le Royer, sieur de Prade, né en 1624. … Il paroît par l'avertissement de Silvanus & d'Annibal, qu'il commença de bonne heure à se livrer à la poësie, & que dès l'âge de dix-sept à dix-huit ans, il avoit composé ses deux premieres tragédies, & ses œuvres poëtiques qui y sont jointes. Ces pieces furent imprimées à Paris pendant l'absence de l'auteur ; l'avertissement est du libraire, le sieur S. B. D. en a mis un à la tête des œuvres poëtiques ; il y demande de l'indulgence pour l'âge où étoit le sieur de Prade lorsqu'il les composa. Il ajoute que l'auteur avoit été tenté de les suprimer ; mais qu'il compte les faire réimprimer quelque jour plus achevées, avec un long ouvrage qu'il va faire ; cet ouvrage, selon les apparences, est sa tragédie d'Arsace, qui quoique finie en 1650. ne fut imprimée qu'en 1666. l'avis qui la précede nous apprend que, prête à être mise au jour dès l'année 1650. promise dans les affiches des comédiens du Marais quelques années après, elle fut enfin jouée par la troupe du roi ; que dès 1653. messieurs de sainte Marthe, le Vayer de Boutigny, Scudery, Rotrou, du Ryer & Beys, ont publié l'estime qu'ils en faisoient ; & qu'environ 1656. elle fut lûë en présence de messieurs Quinault & Corneille le jeune. Tout ce détail tend à prouver que l'auteur ne mérite point les reproches qu'on auroit droit de lui faire sur la conformité de son ouvrage, avec ceux qui parurent depuis 1659. ou 1660. puisqu'il étoit antérieur, 7 qu'il en cite tant de garans ; on ne nous dit point les raisons qui l'empêcherent de la laisser jouer sur les théatres du Marais & de l'hôtel de Bourgogne, ni de celles qui le déterminerent a la laisser jouer par la troupe du roi. Cette piece fut volée à de Prade par un de ses amis, & donnée à Theodore Girard pour l'imprimer. Celui-ci la dédia à de Prade lui-même. L'un ou l'autre Corneille a dit de la tragédie d'Arsace, qu'elle avoit assez de beautés pour parer trois pieces. Je croi ne pouvoir mieux finir cet article que par ce sonnet de Beys. « Muse, ne sçaurois-tu m'en dire la raison? D'un travail seulement ma muse est étourdie, Je ne fais que des vers, Prade en toute saison Fait cent choses d'une ame également hardie. Que personne avec lui n'entre en comparaison, Cet esprit tout sçavant tous les arts étudie ; Il compose l'histoire, il montre le blason, Il fait élegamment l'ode & la tragédie. D'une grace heroïque il honore le bal, Il entend la peinture, il est bien à cheval, Sur tous les escrimeurs il gagne la victoire, Mais je ne puis louer cent vertus à la fois, Puisqu'il décrit si bien les gestes de nos rois, Il pourra dignement écrire son histoire. »"
    SAF
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. 3, pp. 593 : "Prades, (Jean le Royer, Sieur de) né en 1624…."
    SAF