Personne : Jean Donneau de Visé

Titre Date Rôle
La Pierre philosophale 1681-02-23 auteur
La Veuve à la mode 1667-05-15 auteur
L’Aventurière 1696-01-02 auteur
Bradamante 1695-11-18 auteur
Circé 1675-03-16 auteur
Délie 1667-10-28 auteur
L’Embarras de Godard 1667-11-06 auteur
L’Inconnu 1675-11-17 auteur
L’Usurier 1685-02-13 auteur
La Comète 1681-01-29 auteur
La Devineresse 1679-11-19 auteur
La Mère coquette 1665-10-23 auteur
Le Baron des fondrières 1686-01-14 auteur
Le Mariage de Bacchus et d’Ariane 1672-01-07 auteur
Le Vieillard couru 1696-03-24 auteur
Les Amours de Vénus et d’Adonis 1670-03-02 auteur
Les Amours du soleil 1671-02-06 auteur
Les Dames vengées 1695-02-22 auteur
Les Maris infidèles 1673-01-01 auteur
Les Maux sans remèdes 1669-01-11 auteur
Réponse à l’Impromptu de Versailles 1663 auteur
Zélinde 1663 auteur
Le Gentilhomme Guespin 1670 auteur
Les Intrigues de la loterie 1670 auteur

  • LoC Cat.
    "Nom = Donneau de Vizé, Jean ; Donneau de Visé, Jean ; Visé, Jean Donneau de."
    SAF
  • BNF Cat.
    "Polémiste. - Romancier. - Historiographe. Formes rejetées du nom de l'auteur : Donneau de Vizé, Jean ; Visé, Jean Donneau de ; Vizé, Jean Donneau de ; D. pseudonyme."
    SAF
  • MOUHY (1752)
    pp. 31 : "Visé. (Jean de) Ecuyer. Né en 1640. Mort en 1710. Il étoit de Paris, d'une maison fort ancienne. Se trouvant le cadet de ses freres, on le fit d'abord Abbé, & on lui fit obtenir des Bénéfices ; mais étant devenu passionément amoureux de la fille d'un Peintre : il quitta le petit Collet & épousa sa maîtresse en 1668, malgré tous ses parens. Il est le premier Auteur du Mercure Galant, continué depuis sa mort sous le titre du Mercure de France. Il le commença en 1672, l'interrompit en 1674, le reprit en 1677, & le continua jusqu'en 1710 ; c'est-à-dire jusqu'à sa mort. Il donna sa premiere Comédie à l'âge de 18 ans, & il a fait avec Thomas Corneille une partie de ses Piéces de Théâtre. Il est l'Auteur d'un très-grand nombre d'ouvrages. Quelques années avant sa mort le feu Roi lui accorda une pension de cinq cens écus, & un logement aux Galleries du Louvre."
    SAF
  • LERIS (1763)
    pp. 700 : "Visé (Jean Donneau de), Historiographe de France, & premier Auteur du Mercure galant, qu'il commença en 1672, étoit frere de l'Evêque titulaire d'Ephese, & de M. de Visé, Capitaine aux Gardes ; tous enfans d'Antoine de Visé, Exempt des Gardes du Corps, & cousins-germains du brave Gaspard de Visé, Lieutenant des mêmes Gardes, puis Maître d'Hôtel de la Reine, femme de Louis XIV. De Visé étoit né à Paris en 1640 ; comme il étoit le cadet de ses freres, il fut destiné à l'état Ecclésiastique, & on lui fit même obtenir des bénéfices ; mais étant devenu passionnément amoureux de la fille d'un Peintre, il quitta le petit collet, & épousa sa maîtresse en 1668, malgré tous ses parens. Il mourut le 8 Juillet 1710, âgé de soixante-dix ans, & avoit obtenu du Roi, quelques années auparavant, une pension de 1500 liv. & un logement aux Galleries du Louvre. Il est l'Auteur d'un très-grand nombre d'ouvrages, & commença à travailler pour le Théatre avant l'âge de vingt-cinq ans…."
    SAF
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. 2, pp. 367-371 : "1666. 1672. Jean Dauneau, écuïer sieur de Visé, historiographe du roi, auteur du Mercure galant, mort en 1710. La mere coquette, ou les amans brouillés, C. en 5. act. en vers, représentée sur le théatre du palais roïal en octobre 1665. avec une preface, in-12. 1666. Paris, Theodore Girard, ach. d'imp. le 4. janvier. Du Lorens semble donner la préference à la piece de de Visé, quoi qu'aujourd'hui celle de Quinault reparoisse avec succès sur notre théatre, & que les connoisseurs la mettent à côté de celles de Moliere ; honneur que personne n'a jamais fait à celle de de Visé, qui est restée dans l'oubli, avec beaucoup d'autres. De Visé se plaint dans sa preface, qu'on lui a volé son sujet, & se felicite d'avoir été assez heureux pour inventer un sujet qui ait pû servir d'idée à un auteur dont la réputation est si bien établie. Ceux qui voudront sçavoir plus particulierement ses motifs de plainte, & ce qu'il répond aux raisons que Quinault alleguoit pour se justifier, peuvent parcourir sa preface ; ce qu'il y a de certain, c'est que les deux pieces ont eu du succès. Celle de de Visé, quoique la moins bonne, a été plus suivie à la dix-huitiéme représentation qu'à la premiere, & a plus duré, suivant du Lorens, sur le théatre du palais roïal, que celle de Quinault à l'hôtel de Bourgogne. … Delie…. … L'embarras de Godard, ou l'accouchée…. … Ces deux pieces furent jouées à Versailles pendant les huit jours qui suivirent la S. Hubert ; il y eut concert, comédies par les deux troupes, bals & festins. … Le gentilhomme Guespin, ou le campagnard…. … A la premiere représentation de cette piece, il y avoit sur le théatre beaucoup de gens de condition, amis de de Visé, qui rioient à chaque endroit ; le parterre ne fut pas de leur avis, & sifla de toute sa force. Un des rieurs s'avança sur le bord du théatre, & dit : si vous n'êtes pas contens, on vous rendra votre argent à la porte ; mais ne nous empêchez pas d'entendre des choses qui nous font plaisir. Un plaisant lui répondit, « Prince, n'avez-vous rien à nous dire de plus? » Un autre ajouta, « Non d'en avoir tant dit il est même confus. »…."
    SAF
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. 3, pp. 614 : "Visé, (Jean-Donneau, Sieur de) né à paris en 1643, d'une famille d'ancienne Noblesse, fut d'abord destiné à l'Eglise, ensuite marié à la fille d'un Peintre…."
    SAF