Personne : Gautier de Costes La Calprenède

Titre Date Rôle
Bradamante 1636 auteur
Clarionte 1636 auteur
Edouard 1638 auteur
Hermenigilde 1641 auteur
Jeanne, reine d’Angleterre 1637 auteur
La Mort de Mithridate 1635 auteur
La Mort des enfants d’Hérode 1638 auteur
Le Comte d’Essex 1637 auteur
Phalante 1640 auteur
Bellissaire 07-1659 auteur

  • BNF Cat.
    "Auteur dramatique. - Romancier"
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  • BNF Cat.
    Formes rejetées du nom de l'auteur : Coste de La Calprenède, Gautier de Costes de La Calprenède, Gautier La Calprenède, Gautier de Coste de
    ME
  • BNF Cat.
    Nom = Costes de la Calpranède, Gautier de (Sieur) Dates = 1614 - octobre 1663
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  • LoC Cat.
    Nom = De Coste, Gaultier, seigneur de La Calprenède Dates = d. 1663
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  • LERIS (1763)
    p. 601-602 : "LA CALPRENEDE (Gautier de COSTES, Chevalier, Seigneur de) naquit au château de Toulgou, à deux lieues de Sarlat en Périgord, vint à Paris l'an 1632, & entra en qualité de Cadet dans le Régiment des Gardes. Il composa alors le Roman de Silvandre ; de l'argent qu'il en tira il s'abilla, dit-on, d'une façon bizarre ; & lorsqu'on lui demandoit le nom de son étoffe, il répondoit que c'étoit du Silvandre. Il devint ensuite Officier au même Régiment des Gardes ; & quand il alloit faire son service à la Cour, il amusoit les filles de la Reine par des historiettes qu'il contoit agréablement. Le bien qu'elles dirent de ce jeune homme inspira à cette Princesse la curiosité de le voir. Il saisit cette occasion pour lui présenter sa premiere Tragédie, & en fut depuis toujours protégé. En 1650, LA CALPRENEDE fut fait Gentihomme ordinaire de la chambre du Roi. Ses Romans lui ont acquis plus de réputation que ses Tragédies. Lorsqu'il étoit dans le Régiment des Gardes il composa sa Cassandre […] qu'il finit vers 1640, & sa Cléopatre […] qui fut achevée vers l'an 1645 : il fit son Pharamond avec moins de précipitation & avec plus d'art ; il n'en avoit fait imprimer que sept volumes lorsqu'il mourut au Grand-Andely-sur-Seine, le 20 Août 1663, d'un coup de tête que lui donna son cheval : VAUMORIERE composa le reste de ce Roman."
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  • MOUHY (1752)
    p. 7 : "CALPRENEDE (DE LA). Of. aux Gard. Né en…. Mort en 1663. Il fit ses études à Toulouse, étoit de Toulon. Il vint à Paris en 1632. & fut Cadet & Officier aux Gardes peu de tems après : quand il alloit faire son sevice a la cour, il amusoit les filles de la Reine, par des historiettes qu'il contoit agréablement. Le bien qu'elles dirent de ce jeune homme, inspira à cette Princesse la curiosité de le voir. Il saisit cette heureuse occasion pour lui présenter sa premiere Tragédie. Depuis ce tems, il fut toujours protégé par la Reine. Sa BRADAMANTE fut attribuée au Duc de St. Aignan. Ses Romans fort supérieurs à ses Piéces de Théâtre lui ont acquis une grande réputation."
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  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 171-175 : "1637-1643. GAUTIER DE COSTES, chevalier, seigneur de la Calprenede, de Toulgou, de S. Jean du Liret, & de Valeminy, né en…. mort en 1663. au mois d'octobre, dans une de ses terres. La mort de Mitridate, T. […] Cette piéce est son coup d'essai, il étoit cadet au régiment des gardes, quand il la composa, & n'étoit sorti de son païs que depuis 15 jours ; c'est en vertu de ces deux considerations qu'il attend de l'indulgence pour les fautes que peut avoir commises en pœsie un jeune soldat, qui attend plus sa réputation de son épée que de ses vers, & pour celles que peut avoir faites par rapport à la langue, un Gascon qui ne sçavoit de françois que ce qu'il en avoit lû en Perigord dans les Amadis de Gaule. Il aimoit cherement sa tragédie de Mitridate ; mais pas malheur elle fut jouée et imprimée en son absence, & l'imprimeur sur quelques legeres apparences le fit passer pour mort dans une épître, quoiqu'il ne se fût jamais mieux porté qu'alors ; il y a, dit-il, dns cette édition autant de fautes que de mots, sur tout dans les quatre premiers, & il n'a pû corriger que la fin du cinquiéme. […] Ses romans lui acquirent plus de réputation que ses piéces de théatre, & quoique Despreaux ait dit, Tout a l'humeur gasconne en un auteur gascon, Calprenede & Juba parlent du même ton, Son roman de Cleopatre est assurément le plus beau des modernes ; Loret dans sa gazette du 21. février 1663. nous apprend que la Calprenede courut risque de la vie par un accident qu'il décrit dans les vers suivans, L'illustre de la Calprenede, Ces jours passés dans un cadeau, Contenant maint objet fort beau, Vouloit par un coup de justesse Montrer aux dames son adresse, Mais soit que le fatal canon De son fusil crevât ou non, On ne m'a pas bien dit la chose, La poudre audit canon enclose, Qui s'enflamma, qui s'emporta, Droit au visage lui sauta, Et par cette triste avanture Outragea si fort sa figure, Ce fut au chasteau de Monslaine, Mais il n'en mourut pour tant pas. Il ne survécut pas long-tems à cet accident, le même Loret nous dit qu'il mourut le 20. octobre suivant. Dès que Sommaville en eut été informé, il prit la poste pour s'emparer de ses manuscrits, parmi lesquels étoient les derniers livres du Roman de Faramon."
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