Personne : Françoise-Marie-Jeanne-Elisabeth Gaultier, épouse Drouin

Performance Rôle Troupe Date
Le Cid (1742-05-30) acteur Comédie-Française 1742-05-30
Mahomet (04-1741) acteur 04-1741
La Partie de chasse de Henri IV (1773-08-15) acteur 1773-08-15
Le Philosophe sans le savoir (1765-12-02) acteur 1765-12-02
Le Tuteur dupé (1765-09-30) acteur 1765-09-30

  • Charles Collé.
    « Mlle Gaultier, qui se croit un mérite supérieur et qui sourit sans cesse à ses talents, veut faire les rôles de suivante, et y met des grâces insupportables, quoiqu'elle les ait rapportées de la province, dont elle a pris et conservé les bons airs. Elle a sur sa physionomie un air de satisfaction qui ne contente personne ; elle est abominable dans le tragique, où elle joue quelquefois les seconds rôles, et double les premiers.» (Journal historique de Collé, mars 1750, t. I, p. 148-149). [ML.]
  • Campardon
    Campardon, Les Comédiens du roi de la troupe française, 1879, pp. 87 - 88 :
    Jean-Jacques Drouin "avait épousé en 1750 Françoise-Jeanne-Elisabeth Gaultier, née le 25 septembre 1720, qui fut d'abord comédienne de campagne et directrice de troupes ambulantes et qui débuta à la Comédie Française le 30 mai 1742 dans le rôle de Chimène du Cid. Elle fut reçue le 11 juin de la même année et vivait encore en 1795. Lorsque cette actrice épousa Drouin, elle était déjà veuve d'un sieur Charles Martel, à qui elle s'était unie en 1744 (1).
    (1) Collé, qui n'aimait pas cette actrice, lui a consacré ce paragraphe dans son Journal à la date de 1750 [voir la note de ML] […] Voltaire se montre moins sévère pour cette actrice qui, au mois d'avril 1741, avait joué devant lui à Lille, où elle était alors avec La Noue, le rôle de Palmyre dans Mahomet. Quelques jours plus tard elle reçut, ainsi que La Noue, un ordre de début à la Comédie française et Voltaire écrivit à ce propos à l'auteur de Mahomet II les lignes suivantes : "Allez donc orner Paris l'un et l'autre… Allons donc, que Mlle Gaultier travaille de toutes ses forces, qu'elle mette plus de variété dans son récit, qu'elle joigne tout ce que peut l'art à tout ce que la nature a fait pour elle. Elle est faite pour être le / charme du théâtre comme celui de la société. Je la remercie de l'honneur qu'elle a fait à une certaine Palmyre." Collé, poursuivant toujours cette actrice de sa haine, lui fait jouer un rôle hideux dans un duel qui eut lieu en décembre 1750 entre deux comédiens, ses camarades, Ribou et Rozelli, et qui se termina par la mort de ce dernier. […]"
    AS
  • Baptême
    Née et baptisée à Rouen le 25 septembre 1720 (St-Eloi). Père : Pierre Gaultier, "maître directeur de l'Académie Royalle de musique"; mère : Marie-Jeanne de Larivoir.