Personne : Philippe-François-Nazaire Fabre

D'une troupe

Role Troupe De à
chef de troupe
Théâtre de Nîmes 03-1785 03-1786
acteur
Théâtre de Nîmes 03-1785 03-1786

Titre Date Rôle
Augusta 1787-10-08 auteur
Le Présomptueux 1789-01-07 auteur
L’Amour et l’intérêt 1789-05-26 auteur
Le Philinte de Molière 1790-02-22 auteur
Les Gens de lettres 1787-09-21 auteur
L’Incertain 1788-12-10 auteur
Laure et Pétrarque 1780-02-07 auteur
Le Mari curieux Inconnue auteur
Le Père rival Inconnue auteur
Le Solitaire Inconnue auteur
L’Apothicaire 1790-07-07 auteur
Le Convalescent de qualité 1791-01-28 auteur
L’Héritière 1791-11-09 auteur
L’Intrigue épistolaire 1791-06-15 auteur
Isabelle de Salisbury 1791-08-20 auteur
Les Précepteurs 1799-09-17 auteur
Le Sot orgueilleux 1792-03-07 auteur

  • Notes biographiques
    Baptisé le 29 juillet 1750 à Carcassonne (St-Vincent). Père : François Fabre, maître drapier; mère : Anne-Catherine-Jeanne-Marie Fons.
    Marié à Marie-Nicole Godin le 9 novembre 1778 à Strasbourg (St-Pierre-le-jeune).
    Voir l'étude biographique de Frédéric Faber, "La carrière dramatique de Philippe-François-Nazaire Fabre D'Eglantine, membre de la Convention Nationale", Mémoires de la Société des Arts et des Sciences de Carcassonne, tome IV (1884).

    JPhVA
  • Fabre d'Églantine, acteur et directeur à Nîmes
    Clauzel (Paul), Coup d'œil sur le théâtre de Nîmes à la fin du XVIIIe siècle, dans Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des Départements, 29e session, 1905, p. 334 :
    "Du jeudi 2 février 1786.
    Observations sur les Comédiens qui composent la Troupe de Nismes, adressées à l'Auteur du Journal par M. D***, Abonné.
    M. D'Eglantine, Directeur, tient le premier emploi. […] Cet Acteur met dans ses rôles une intelligence fine, jamais un contre-sens, jamais un faux vers : il se costume avec une précision qui prouve son goût et beaucoup de connaissances. Il coupe et fait lui-même ses habits de caractère, et sa garde robe est magnifique.
    Aucun Acteur en Province ne rend mieux que lui les rôles de Zamore, de Montalban, de Mahomet, de Fayel, de Tancrède et de Vendôme. […] Il rend avec la même supériorité, dans la comédie, les rôles froids et ceux de grand caractère."
    AS
  • ROBINET
    Dictionnaire de la Révolution (Taylor F46) I, 766 : "Fabre d'Eglantine (Philippe-François-Nazaire), poète et membre de la Convention nationale, né à Limoux (Hérault), le 28 décembre 1755, de 'Sieur Fançois Fabre drapier, et de demoiselle Anne-Catherine-Jeanne-Marie Fonds' ; mort à Paris le 5 avril 1794. [enseignant chez les Doctrinaires de Toulouse, il remporta le prix poétique de l'églantine d'or à l'Académie des jeux floraux. Comédien 1775 ; Paris en 1777]… une existence assez aventureuse et nomade, vivant… soit comme acteur, soit comme auteur, dessinateur ou peintre, parcourant la Suisse, la Belgique et l'est de la France. [1778 : épouse Mlle Godin. 22 février 1790 : premier succès au théâtre avec son Philinte de Molière au Théâtre Français. La préface est très politisée et soumet l'idée alors nouvelle que la richesse vient des pauvres, non des riches. Très engagé dans la Révolution, il est proche de Danton, Camille Desmoulin etc. et meurt sur l'échafaud avec eux, accusé à tord de production de faux. Il était zélateur du culte de la Raison et initiateur du calendrier républicain.]
    MM
  • SOLEINNE
    Soleinne 2377 : Fabre d'Eglantine avait composé plusieurs autres grandes comédies. On l'accusa, de son vivant, d'avoir volé dans les archives de la Comédie-Française les manuscrits de Molière pour se les approprier. Quand il monta sur la charette qui devait le mener à l'échaffaud, il prit avec lui tous ses manuscrits et il les jeta successivement au hasard parmi les groupes de curieux, en criant d'une voix émue : "Mes amis, sauvez ma gloire !" On assure que la comédie de l'Orange de Malte fut ainsi sauvée, et que MM. Etienne et Nanteuil la refirent sous le titre de l'Espoir de faveur.
    MM