Personne : Marie Allard

D'une troupe

Role Troupe De à
danseur
Académie royale de musique (Paris) 1761-06-19 1781

Performance Rôle Troupe Date
Zaïs (1761-06-19) danseur Académie royale de musique (Paris) 1761-06-19

  • rôles
    Campardon, L'Académie royale de musique au XVIIIe siècle, 1884, t. II, pp. 8 - 10 : "Mlle Allard a dansé dans les opéras ou ballets dont les titres suivent: Zaïs, ballet de Cahusac, musique de Rameau, repris en 1761 et en 1769; Armide, tragédie lyrique de Quinault, musique de Lulli, reprise en 1761; les Indes galantes, ballet de Fuzelier, musique de Rameau, repris en 1761 et 1762 (rôle d'une matelotte) ; lphigénie en Tauride, tragédie lyrique de Duché, musique de Desmarets, Campra et Berton, reprise en 1762; l'Opéra de société, de Mondorge, musique de Giraud, en 1762; Pygmalion, cinquième entrée du ballet du Triomphe des arts, de Lamotte, musique de La Barre, retouchée par Ballot de Sovot et Rameau, reprise en 1762 (rôle de la statue animée) ; Polyxène, paroles de Joliveau, musique de Dauvergne, en 1763 ; Castor et Pollux, tragédie lyrique de Bernard, musique de Rameau, reprise en 1764, 1765, 1772 et 1778; les Fêtes d'Hébé, ou les Talents lyriques, ballet de Mondorge, musique de Rameau, repris en 1764 (rôle de Terpsichore) ; Naïs, ballet de Cahusac, musique de Rameau, repris en 1764; Bacchus et Hégémone, musique de Dauvergne, en 1765; le Devin du village, opéra de Jean-Jacques Rousseau, repris en 1765 et en 1772 (rôle d'une pastourelle); les Fêtes de l'Hymen et de l'Amour, ballet de Cahusac, musique de Rameau, repris en 1765 (rôle d'une sauvagesse); Thésée, tragédie lyrique de Quinault, musique de Lulli, reprise en 1765 (rôle d'une Furie); les Fêtes lyriques, fragments de divers auteurs, repris en 1766; Sylvie, ballet de Laujon, musique de Berton et Trial, en 1766, repris en 1767 et en 1776 (rôle d'une nymphe) ; le Carnaval du Parnasse, ballet de Fuzelier, musique de Mondonville, repris en 1767 (rôle de Terpsichore) ; la Terre, acte des Éléments, ballet de Roy, musique de Destouches, repris en 1767 (rôle d'une pastourelle) ; Ernelinde, paroles de Poinsinet, musique de Philidor, en 1767; les Fêtes grecques et romaines, ballet de Fuzelier, musique de Colin de Blâmont, repris en 1767 (rôle de Terpsichore) ; Hippolyte et Aricie, tragédie lyrique de Pellegrin, musique de Rameau, reprise en 1767 (rôles d'une matelotte et d'une chasseresse) ; Théonis, pastorale de Poinsinet, musique de Berton et Trial, en 1767; Daphnis et Alcimadure, pastorale de Mondonville, reprise en 1768 ; Titan et l'Aurore, pastorale de La Marre, musique de Mondonville, en 1768; la Vénitienne, ballet de La Motte, musique nouvelle de Dauvergne, repris en 1768; Anacréon, ballet de Bernard, musique de Rameau, repris en 1769 (rôle d'un Plaisir) ; Dardanus, tragédie lyrique de La Bruère, musique de Rameau, reprise en 1769; Énée et Lavinie, tragédie lyrique de Fontenelle, musique nouvelle de Dauvergne, reprise en 1769 (rôle d'une Bacchante) ; Médée et Jason, ballet de Noverre, en 1770, repris en 1771 et 1775 (rôle de Médée); Zoroastre, tragédie lyrique de Cahusac, musique de Rameau, reprise en 1770; Alcione, tragédie lyrique de La Motte, musique de Marais, reprise en 1771; la Cinquantaine, pastorale de Desfontaines, musique de La Borde, en 1771, reprise en 1772 ; la Fête de Flore, ballet de Saint-Marc, musique de Trial, en 1771 ; Pyrame et Tisbé, tragédie de La Serre, musique de Rebel et Francœur, reprise en 1771; Adèle de Ponthieu, tragédie de Saint-Marc, musique de Berton, en 1772; Aline, reine de Golconde, ballet héroïque de Sedaine, musique de Monsigny, repris en 1772; Églé, pastorale de Laujon, musique de Lagarde, en 1772 ; les Sauvages, ballet de Fuzelier et Rameau, repris en 1773; l'Union de l'amour et des arts, ballet de Le Monnier, musique de Floquet, en 1773 ; Zélindor, roi des Sylphes, pastorale de Moncrif, musique de Rebel et Francœur, reprise en 1773; les Romans, ballet de Bonneval, musique de Niel et Cambini, repris en 1776 (rôle d'une bergère) ; la Chercheuse d'esprit, ballet de Gardel aîné, en 1778; les Petits Riens, ballet de Noverre, en 1778 (rôle d'une bergère) ; Alceste, tragédie lyrique de Quinault, musique nouvelle de Gluck, reprise en 1779; Écho et Narcisse, pastorale de Tschudy, musique de Gluck, en 1779 (rôle d'une pastourelle) ; Laure et Pétrarque, pastorale de Moline, musique de Candeille, en 1780."
    AS
  • Benoit
    Dictionnaire de la musique (1992) p. 13 : "Après avoir dansé à la Comédie-Française, elle débute à l'Académie royale de musique en 1761 pour se retirer en 1781. Selon Noverre, 'danseuse parfaite, excellente pantomime, composant elle-même ses entrées avec goût sans le secours des maîtres […]'. Petite, vive, elle fait merveille dans les danses gaies, mais elle est vite éclipsée par le talent de la Guimard et d'Anne Heinel. Elle est la mère du célèbre danseur Augustre Vestris." (de l'article par N. Lecomte)
    MM
  • Campardon
    L'Académie Royale de Musique au XVIIIe siècle, 1884, t. I, pp. 5 - 7 : "danseuse, née à Marseille le 14 août 1742. Avant d'appartenir à l'Académie royale de musique, elle fit partie du corps de ballet de la Comédie Française et débuta à l'Opéra avec un grand succès, le 19 juin 1761, dans le 3e acte de Zaïs […] Mlle Allard était ce qu'on nommait alors une / danseuse gaie, exécutant les rigaudons, les gavottes, les tambourins, les loures et surtout la gargouillade, mélange d'écarts, de tournoiements et de pirouettements sur un seul pied. […] / A partir de l'année 1774, Mlle Allard, envahie par l'embonpoint, parut moins souvent sur la scène de l'Opéra, qu'elle quitta définitivement à la rentrée de Pâques, en 1781, avec une retraite de 2, 000 livres."
    AS
  • retraite de Mlle Allard
    Mercure de France, 20 avril 1782, pp. 132 – 133 :
    "Académie Royale de Musique.
    Depuis environ quinze mois, on a vu disparoître de ce Théâtre plusieurs Sujets, dont la perte a été d'autant plus sensible, que leurs talens étoient généralement égaux à la réputation dont il jouissoient. Nous allons parler de chacun d'eux de la manière la plus rapide qu'il se pourra.
    1. Mlle Allard. Cette Danseuse, qui /avoit déjà quitté une fois le Théâtre, & qui y avoit reparu quelques temps après, l'a quitté sans retour au mois d'Avril de l'année dernière. A beaucoup de force & de légèreté, elle joignoit de la grâce, de la vivacité, & sur-tout une gaîté charmante. On se rappellera long-temps l'intérêt qu'elle donnoit à sa pantomime, & l'intelligence avec laquelle elle savoit animer les rôles qu'elle remplissoit dans les Ballets où elle étoit placée. Aussi habile à instruire des secrets de son Art qu'à en faire au Théâtre l'usage le plus heureux, elle laisse après elle de doubles regrets que la situation actuelle de la Danse de l'Opéra ne promet pas de faire bientôt cesser."
    AS
  • Reference
    Pitou 1715-1815, 27-8.
    MM