Personne : François Mouriez

  • Conjointes
    - Madeleine Jannequin
    - Anne Vaugé (24 novembre 1707)
  • Enfants
    - Michèle-Marie-Jeanne-Héloïse, baptisée à Perpignan le 4 décembre 1678 (paroisse St-Jean).
    - Anne-Antoinette, baptisée à La Haye le 20 avril 1680 (paroisse catholique française).
    JPhVA
  • Campardon
    Campardon, Les Comédiens du roi de la troupe française, 1879, p. 102 : "DUPERIER DU MOURIEZ (François), comédien de campagne, puis attaché à la troupe de l'Hôtel de Bourgogne, passa en 1680, lors de la réunion des troupes, au théâtre Guénégaud. En 1705, il devint directeur des pompes à incendie de la ville de Paris."
    AS
  • Du Périer / Du Mouriez
    Cette branche de la famille Du Périer n'a jamais fait suivre son nom de "Dumouriez", c'est la branche du Général, vainqueur de Valmy et Jemappes, qui portait ce nom, et qui a dû même, par un acte du 22/02/1769, faire ajouter à son nom celui de "Du Périer".
    PhB
  • Rouen, 1674
    François Du Périer se voit interdire par arrêt royal, avec Longueil, de reprendre "Le Malade imaginaire" à Rouen le 15 janvier 1674 (voir Le Moliériste, 1883, septembre, p. 174).
    PhB
  • Mongrédien & Robert
    Mongrédien et Robert, Les Comédiens français du XVIIe siècle, Paris, 1981, pp. 88 – 89:
    "Du Périer (François Du Mouriez, dit). Neveu de Brécourt, né à Aix, vers 1650, de la même famille que François du Périer, ami de Malherbe, grand'père du général Dumouriez, Du Périer est d'abord laquais de Molière, sous le nom de Provençal. Il épouse Madeleine Jannequin, fille du comédien Rochefort. Il est à Rouen le 2 décembre 1673, y fait baptiser un fils, Pierre-François, né le 25 septembre (Monval, Georges, Le laquais de Molière, Paris, Tresse et Stock, 1887, 40, 107); le 15 janvier 1674, dans "les Comédiens de la troupe de la Marine" (Moliériste, Le, 1879 – 1899, 10 vol., V, 174), il fait baptiser à Rouen, le 12 novembre 1674, un fils, Jean-Baptiste, né le 25 octobre, dont Elisabeth Raisin est marraine (Monval, Georges, Le laquais de Molière, Paris, Tresse et Stock, 1887, 109). Un autre fils, Léon, né en 1676, jouera de petits rôles à la Comédie-française de 1688 à 1689 (Monval, Georges, Le laquais de Molière, Paris, Tresse et Stock, 1887, 90). Il est à Toulouse le 4 janvier 1678 (Arch. de Toulouse, GG 256, f° 84 v°) et à Perpignan, encore dans la troupe des comédiens de la Marine (Arch. dép. des Pyrénées-Orientales, notariat, 5957-5958, 16 novembre 1678), où il fait baptiser une fille, Marie-Jeanne (Parrain: Michel Camus, intendant du Roussillon, Arch. de Perpignan, GG 13, f° 272). Du Périer est à Paris le 15 février 1679, témoin au mariage de Jean Brouillart (Bull. Soc. Hist. du Th., 1908, 127). Il s'engage dans la troupe du prince d'Orange, dirigée par Brécourt, avec laquelle il est à La Haye le 3 décembre 1681 (Fransen, J., Les Comédiens français en Hollande au XVIIe et au XVIIIe siècle, Paris, Champion, 1925, 140), en novembre 1682 et le 25 février 1683 (Fransen, J., Les Comédiens français en Hollande au XVIIe et au XVIIIe siècle, Paris, Champion, 1925, 152-157). Jean Crosnier, dans Mercure Burlesque (février – mai 1682) lance de vives attaques contre lui (Fransen, J., Les Comédiens français en Hollande au XVIIe et au XVIIIe siècle, Paris, Champion, 1925, 153-156). Il est à Londres du 26 mai au 11 décembre 1684 (Rosenfeld, Sybil, Foreign Theatrical Companies in Great Britain in the 17th and 18th Centuries, Londres, 1955, 4) puis à Bruxelles le 12 mars 1685 où il s'engage dans la troupe de Roselis le 6 avril (Liebrecht, Henri, Histoire du théâtre français à Bruxelles au XVIIe et au XVIIIe siècles, Paris, Champion, 1923, 82; Min. Cent. VI, 582). Il assiste, à Paris, le 29 mars 1685, à l'enterrement de Brécourt (Monval, Georges, Le laquais de Molière, Paris, Tresse et Stock, 1887, 42) et se trouve à Gand le 12 novembre 1685 (Hoppe, Harry R., New light on French actors in Belgium in the 17th Century, dans Modern Philology, août 1965, p. 60; Schrick, W., French, Italian, Spanish and German actors and others artistes at Ghent (1575 – 1700), dans Revue belge de philologie et d'histoire, vol. XLIV, 1966, n° 3, pp. 879 – 886). Il entre au Théâtre Guénégaud, à la mort de Rosimond, en 1686, à quart de part, pour tenir les emplois des "manteaux et des pères". Il aura demi-part en avril 1689 et part entière le 1er mai 1692. Un fils, Jean-François, est baptisé à Paris le 30 janvier 1687 (parrain: Lecomte; marraine : Mlle Brécourt) et une fille, Jeanne-Madeleine, le 13 mai 1689 (parrain: Jean-Baptiste Raisin) (Jal, A., Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, 2e éd., Paris, Plon, 1872, 954). Le 1er février 1695, Du Périer dépose une plainte contre des laquais qui l'avaient battu (Campardon, Emile, Les Comédiens du Roi de la troupe française, Paris, H. Champion, 1879, 102). Il obtient en 1699 un privilège pour les pompes à incendie, quitte le théâtre en juillet 1705, avec une pension de 1.000 livres. Du Périer, veuf en 1690, se remarie le 24 novembre 1707 avec Anne Vaugé, qui lui donnera encore six enfants (Monval, Georges, Le laquais de Molière, Paris, Tresse et Stock, 1887, 93). Le 23 février 1716, il est nommé directeur général des pompes du roi; il fait son testament le 1er juillet 1722 et meurt le 21 juin 1723 (Monval, Georges, Le laquais de Molière, Paris, Tresse et Stock, 1887, 81 – 84). Tralage signale que Du Périer fut sifflé dans le rôle de George Dandin (Du Tralage, Jean-Nicolas, Notes et documents sur l'histoire des théâtres de Paris au XVIIe siècle… publiés d'après le manuscrit original par le Bibliophile Jacob (Paul Lacroix), Paris, Librairies des Bibliophiles (Nouvelle coll. Molièresque, t. V), 1880, 2). Sur ses rôles, consulter Georges Monval (Monval, Georges, Le laquais de Molière, Paris, Tresse et Stock, 1887, 113-116)."
    AS
  • Original data
    person_ID = 406
    birth = vers 1650
    death = 21 juin 1723
    first_name = François
    last_name = Du Mouriez
    pseudonyme = Du Périer
    mari___femme = Madeleine Jannequin; Anne Vaugé (24 novembre 1707)
    skills = chef de la troupe
    notes = c'est le neveu de Brecourt
    AS