Personne : Pierre-Corneille Blessebois

  • BNF Cat.
    "Aventurier et écrivain. 1646 - 1700?"
    SAF
  • LERIS (1763)
    pp. 541 : "Corneille de Blessebois, Pierre, vivoit encore en 1680…."
    SAF
  • Soleinne
    Soleinne 1462 : "Les Soupirs de Sifroi, ou l'inocence (sic) reconnue. Tragédie (3 a. v.), par Mr de Corneille Blessebois. Châtillon sur Seine, Pierre Laymeré, 1675, in-8 de 44p. et le privilège, v.m. / Très rare.- Le privilège, en date du 12 septembre 1673, accordé à M. de Corneille Blessebois, prouve d'une manière irrécusable que ce nom-là n'est point un pseudonyme, comme M. Charles Nodier a essayé ingénieusement de le démontrer dans les Mélanges tirés d'une petite bibliothèque. Ce M. de Corneille, qui était Normand (voy. la dédicace de l'Eugénie), paraît avoir été chassé de France ou forcé de s'expatrier à la suite d'une affaire scandaleuse, dans laquelle se trouvait mêlée une demoiselle de Scay, qui pourrait bien être, comme nous l'avons dit (t. I, p. 283), Mlle Cosnard, de Seez, auteur de la tragédie des Chastes Martyrs. Quoi qu'il en soit, lorsqu'il fut réfugié en Hollande (vers 1675), il ne cessa de diffamer mademoiselle de Scay en vers et en prose. La dédicace de Marthet de Hayer, qui lui est adressée, ne laisse pas de doute sur la haine implacable qu'il portait à cette demoiselle, après l'avoir aimée, comme on le voit dans la Corneille de Mlle de Scay. - Cette tragédie des Soupirs de Siffroi est imitée du roman de l'innocence reconnue, par le P. Ceriziers ; mais l'histoire de Geneviève de Brabant n'avait pas encore été traitée avec des détails si burlesques. Par exemple, deux loups viennent prier Geneviève d'accorder leur différend, et celle-ci le leur fait raconter : ces deux mécréants étaient convenus d'apporter en commun leur butin de le manger ensemble ; mais l'un des deux a pris deux oisons et les a dévoré seul ; l'autre s'est emparé d'un agneau, et ne veut pas le partager avec son camarade qui a déjeuné sans lui ; il lui dit : /'Cher ami, souffrés donc, sans en estre faché,/ Qu'à vos yeux et tout seul je mange cet infirme.' / Mais Geneviève les met dos à dos et les condamne à reporter l'agneau à la bergerie. Les conversations de la mère avec son fils Bennoni sont dignes de l'éloquence des deux loups : l'enfant a rencontré dans les bois un faisan qui lui a apprit la fable de Philomèle ; la mère écoute le récit mythologique de l'oiseau et demande à Bennoni s'il envie le sort de cet oiseau, qui fut Itys ; l'enfant répond : /'Non, je ne voudrois pas être mis en morceaux. / LA COMTESSE / Mais t'en soucieroit-tu, si nous étions oiseaux ? / BENNONI / Pour faisan passe encor, il a la plume belle, / Mais je ne voudrois pas que tu fusse hirondelle, / Sans avoir du repos, tu volerois toujours !… / Fi donc de l'hirondelle, ainsi que du faisan : / Je ne veux point quitter ma petite maman."
    MM
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. 2, pp. 393 : "Pierre Corneille, de Blaisebois. … Fillon réduite à… C. Marthe le Hayer, ou mademoiselle de Sçay, C. La Corneille de mademoiselle de Sçay, C. Ces trois pieces sont la vile & méprisable production d'un esprit corrompu ; je me fais un scrupule d'en rapporter même les titres."
    SAF