Personne : Pierre Corneille

Titre Date Rôle
Polyeucte martyr 1643 auteur
La Mort de Pompée 11-1643 auteur
Sertorius 1662-02-25 auteur
Horace 1639 auteur
Héraclius, empereur d’Orient 1647 auteur
Le Cid 1637-01-05 auteur
Rodogune, Princesse des Parthes 1644 auteur
Don Sanche d’Aragon Entre 1650 et 1659 auteur
Le Menteur 1644 auteur
L’Aveugle de Smyrne 02-1637 auteur
Sophonisbe 1663-01-18 auteur
Agésilas 1666-02-25 auteur
Andromède 01-1650 auteur
Attila, Roi des Huns 1667-03-04 auteur
Clitandre 1631 auteur
L’Illusion comique 1635 auteur
La Galerie du palais 1633 auteur
La Place royale 1634 auteur
La Suite du Menteur 1644 auteur
La Suivante 1634 auteur
La Toison d’or 11-1660 auteur
La Veuve 1632 auteur
Médée 1635 auteur
Mélite 12-1629 auteur
Nicomède 02-1651 auteur
Œdipe 1659-01-24 auteur
Othon 1664-08-01 auteur
Pertharite, roi des Lombards 1651 auteur
Psyché 1671-01-17 auteur
Pulchérie 1672-11-25 auteur
Suréna, général des Parthes 1674-12-14 auteur
Théodore, vierge et martyre Entre 1640 et 1649 auteur
Tite et Bérénice 1670-11-28 auteur
Mascarade des enfants gâtés 1630 auteur
Ballet du château de Bicêtre 03-1632 auteur
La Comédie des Thuileries 1635 auteur
La Grande Pastorale 1642 auteur

Performance Rôle Troupe Date
Cinna (1774-04-11) auteur Comédie-Française 1774-04-11

  • LANCASTER
    FDL17c., Part I, vol. 2, p. 757: “Few comedies were written till about 1628, when the genre was revived under another name by Baro. It was favored by Rotrou, Corneille, and Claveret, who were instrumental in creating the comédie de mœurs.”
    MC
  • MOUHY (1752)
    p. 9 : "CORNEILLE (PIERRE). D. l'Ac. Fr.. Né en 1606. Mort en 1684. Son nom fait son éloge. C'est le plus grand Tragique que l'univers ait eu, & qu'il aura peut-être jamais. Est-il des expressions capables de donner une idée du mérite d'un si grand homme? Il mourut à l'âge de 79 ans. Voyez sa vie par le célébre Fontenelle son neveu."
    ME
  • LERIS (1763)
    pp. 539-540 : "CORNEILLE (Pierre), naquit à Rouen le 6 Juin 1606. Il fut Avocat Général de la Table de Marbre des Eaux & Forêts de cette ville de Rouen, l'un des quarante de l'Académie Françoise, où il fut reçu le 22 Janvier 1647, & le restaurateur de notre Théatre, pour lequel il commença à travailler en 1625, à l'âge de dix-neuf ans. Il mourut à Paris le premier Octobre 1684, & fut inhumé à S. Roch. Comme plusieurs Savans ont fait l'éloge de cet illustre Auteur, dont la mémoire sera immortelle, & qu'on a sa Vie par le célebre Fontenelle son neveu, nous nous contenterons de rapporter le titre de ses trente-trois pieces, dans l'ordre qu'il les a composées."
    ME
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 155-166 : "1637-1674. PIERRE CORNEILLE, auteur du Cid. Il étoit né à Rouen en 1606. Il y fut avocat général en 1606. Il y fut avocat général de la table de marbre, & mourut à Paris le premier octobre 1684. doïen de l'académie françoise, où il avoit été reçu en 1647. il étoit dans sa 79. année, il est enterré à saint Roch. Le Cid. […] Cette piéce par laquelle je commence le quatiéme âge du théatre, n'est pas la premiere de Corneille ; mais elle est d'un ton si different de celles qui l'avoient précedée, & de tout ce qui avoit paru jusqu'alors, qu'il n'étoit pas possible de choisir une époque plus brillante. Le Cid eut trop de succès pour ne point allarmer ceux qui travaillant pour le théatre, prévinrent que la réputation naissante de Corneille alloit obscurcir la leur. Je n'entre point dans les motifs qui engagerent le cardinal de Richelieu à lui susciter des critiques, Scudery pour lui plaire, se mit le premier sur les rangs ; ensuite parurent les sentimens de l'academie françoise sur la T. C. du Cid. Mairet, & même Claveret se mêlerent dans la querelle, qui devint une affaire de parti ; Corneille, & ses amis ne garderent point le silence ; on vit paroître chaque jour des écrits pour ou contre cette piéce ; un plus long détail grossiroit trop cet article ; enfin on se lassa d'attaquer un ouvrage contre lequel on s'apperçut qu'on ne faisoit que des efforts impuissans ; les critiques s'évanouirent, & le Cid resta dans toute sa gloire. Ce fut en quelque sorte à M. de Chalon que le public est redevable du Cid : voici comment le P. de Tournemine m'a conté la chose. M de Chalon secretaire des commandemens de la reine mere, avoit quitté la cour, & s'étoit retiré à Rouen dans sa vieillesse ; Corneille flaté du succés de ses premieres piéces, le vint voir. Monsieur, lui dit-il, après l'avoir loué sur son esprit, & sur ses talens ; le genre de comique que vous embrassez ne peut vous procurer qu'une gloire passagere ; vous trouverez dans les Espagnols des suets, qui traités dans notre goût par des mains comme les vôtres, produiront de grands effets ; apprenez leur langue, elle est aisée, je m'offre de vous montrer ce que j'en sçais, & jusqu'à ce que vous soîez en état de lire par vous même, de vous traduire quelques endroits de Guillin de Castro. Corneille profita de l'avis, & fut si charmé des beautés de cet auteur, qu'il prit de lui le sujet du Cid ; il y a une ancienne édition de cette piéce dans laquelle les vers imités de Castro sont cités au bas des pages. […] M. Freret aïant dit au P. Tournemine que Corneille avoit pris beaucoup de choses dans sa tragédie d'Heraclius, d'une piéce du Calderon ; ce sçavant religieux jaloux de la réputation de Corneille, dont il est grand admirateur, écrivit au confesseur de la reine d'Espagne, & le pria de vouloir éclaircir le fait, il en eut pour réponse que la piéce du Calderon dont il s'agit, étoit non seulement posterieure à celle d'Heraclius ; mais que le Calderon lui-même étant en France en avoit vû les représentations, & avoit été si frappé des beaux endroits de cette tragédie, qu'il avoit crû pouvoir en parer la sienne."
    ME