Personne : Paul Scarron

  • BNF Cat.
    "Homme de lettres"
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  • MOUHY (1752)
    p. 27 : "SCARON (PAUL). Conseiller. Né en 1610. Mort en 1660. Ce Pœte est si connu qu'on ne doit en dire que deux mots. Il étoit de Paris, de fort bonne famille, & avoit été destiné à l'Etat Ecclésiastique. Une maladie, occasionné par quelques excès, le rendit paralytique. Il quitta le Canonicat qu'il avoit au Mans, & vint demeurer à Paris, où il fit tous ses ouvrages, & où il mourut âgé de cinquante ans."
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  • LERIS (1763)
    pp. 686-687 : "SCARRON (Paul), naquit à Paris en 1610, & étoit d'une bonne famille originaire de Moncallier en Piémont, où l'on voit dans l'Eglise Collégiale une Chapelle fondée sur la fin du treizieme siecle par Louis SCARRON, qui y a un tombeau de marbre blanc avec ses armes. Persécuté par une marâtre qui sut s'approprier une partie des biens de son pere, & se faire donner l'autre, notre Pœte fut obligé de se destiner à l'état Ecclésiastique, & obtint un canonicat de la Cathédrale du Mans : mais l'attrait trop vif du plaisir l'ayant porté à vivre un peu trop rapidement, il tomba à l'âge de vingt-sept ans dans une paralysie qui lui ôta l'usage de ses mains & de ses jambes, il abandonna ce canonicat, & vint demeurer à Paris. Sa maison s'y trouva bientôt fréquentée par nombre de gens d'esprit & de qualité, qui le visitoient pour soulager ses maux, & réjouir son esprit naturellement agréable. Dans la suite il épousa Mlle Aubigné, si connue depuis sous le nom de Mme de Maintenon. Il s'attacha au genre d'écrire que nous appellons burlesque, dans lequel il a excellé, aussi bien en prose qu'en vers. Il avoit une Terre près d'Amboise qu'il vendit six mille écus à M. Nublé, Avocat, sur le seul détail qu'il lui en fit ; mais M. Nublé, ayant été voir ce bien, jugea qu'il valoit davantage, & donna à SCARRON deux mille écus de supplément : trait généreux qu'on a cru devoir rapporter, à l'exemple de plusieurs autres Auteurs. […] SCARRON mourut à Paris le 14 Octobre 1660, & fut inhumé en l'Eglise de S. Gervais. […] Ses Comédies sont plus burlesques que comiques."
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  • CHAMFORT (1776)
    Vol. II, p. 606 : "SCARRON, (Paul) fils d'un Conseiller au Parlement, né à Paris l'an 1610, y est mort âgé de 50 ans, Epoux de Mlle. d'Aubigné, depuis Mde. de Maintenon. Il s'attacha au genre burlesque, où il excella en Prose comme en Vers. […]"
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  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 224-227 : "1645.1660. PAUL, SCARRON, de Paris, mort dans la même ville le 14. Octobre 1660. […]. L'Ecolier de Salamanque, ou les genereux ennemis […]. Il est dit dans l'épître dédicatoire, que l'écolier de Salamanque a été traité par deux auteurs François de grande réputation ; ce qui n'a point empêché Scarron d'entreprendre le sien ; on ne connoît point les deux autres. Le Marquis ridicule, ou la Comtesse faite à la hâte […]. Scarron dit dans son épître dédicatoire que cette comédie est la mieux écrite de toutes celles qu'il a faites. […] Son pere, nommé Paul Scarron comme lui, conseiller au parlement, Paul fils de Paul, à qui le nom d'apôtre Siéd maintenant beaucoup mieux qu'à tout autre, L'avoit desitné à l'état eclesiastique ; une débauche, ou une maladie le rendit parlaitique à l'âge de vingt-sept ans ; il quitta un canonicat qu'il avoit au Mans, & vint s'établir à Paris ; il s'intituloit le malade de la reine ; le reste de ses avantures est connu."
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