Personne : Louis-Marie Nivelon

D'une troupe

Role Troupe De à
danseur
Académie royale de musique (Paris) 1777-12-14 Inconnue

Performance Rôle Troupe Date
Hylas et Zélis (1777-12-14) acteur Académie royale de musique (Paris) 1777-12-14
Hylas et Zélis (1777-12-18) acteur Académie royale de musique (Paris) 1777-12-18
Le Devin du village (1777) danseur Académie royale de musique (Paris) 1777


  • "Baptisé le 16 août 1760 à Paris, paroisse St Sulpice, fils de Simon Chrisostome NIVELON, musicien, et de Marie Anne MORAUX. Pension accordée en considération de ses services en qualité de danseur des Ballets du Roi."
    (http://www.cgvy.org/art684.html)

    JPhVA
  • rôles
    Campardon, L'Académie royale de musique au XVIIIe siècle, 1884, t. II, pp. 198 - 199 : "Voici la liste de quelques-uns des principaux opéras ou ballets dans lesquels il a dansé: Hylas et Zélis, opéra de Bury, en 1777 ; le Devin du Village, intermède de Jean-Jacques Rousseau, repris en 1777, 1778 et en 1782 ; Mirza et Lindor, ballet de Gardel aîné, en 1779 ; Andromaque, tragédie de Pitra, musique de Grétry, reprise en 1781 (rôle du dieu de l'Hymen) ; Castor et Pollux, tragédie de Bernard, musique de Rameau, reprise en 1782 ; l'Embarras des richesses, opéra de d'Alainval et Lourdet de Santerre, musique de Grétry, en 1782; la Chercheuse d'esprit, ballet de Gardel aîné, repris en 1783 (rôle d'Alain) ; Péronne sauvée, opéra de Sauvigny, musique de Dezaides, en 1783; Renaud, tragédie de Le Bœuf, musique de Sacchini, en 1773 (rôle d'un Plaisir) ; la Rosière, ballet de Gardel aîné, en 1783 (rôles de 'Amant de la Rosière et du Surveillant) ; l'Oracle, ballet de Gardel aîné, en 1784 (rôle de Charmant) ; Tibulle et Délie, musique de Mlle Beaumesnil, acte des Fêtes grecques et romaines, ballet de Fuzelier, repris en 1784; Pénélope, tragédie de Marmontel, musique de Piccini, en 1785, reprise en 1787; Rosin, opéra de Gersin, musique de Gossec, en 1786; Alcindor, opéra de Rochon de Chabannes, musique de Dezaides, en 1787; le Coq du Village, ballet de Gardel aîné, d'après Fayart, en 1787 (rôle d'une Veuve amoureuse du garçon) ; le Premier Navigateur, ballet de Gardel aîné, repris en 1787 (rôle du Navigateur) ; Amphitryon, opéra de Sedaine, musique de Grétry, en 1788 ; Arvire et Évélina, opéra de Guillard, musique de Sacchini, repris en 1788; la Toison d'or, ou Médée à Colchos, tragédie de Dériaux, musique de Vogel, en 1788; Démophon, opéra de Dériaux, musique de Vogel, en 1789; les Pommiers et le Moulin, opéra de Forgeot, musique de Le Moine, en 1790."
    AS
  • Campardon
    L'Académie royale de musique au XVIIIe siècle, 1884, t. II, pp. 195 - 198 : "Il reçut les leçons de Gardel aîné, et débuta à l'Académie royale de musique avec le plus grand succès, le dimanche 14 décembre 1777, dans Hylas et Zélis, opéra de Bury. […] Il dansa ensuite dans le Devin du village, intermède de Jean-Jacques Rousseau, où, secondé par sa camarade Mlle Cécile Dumégnil, il fit preuve d'un véritable talent. […] En 1782, Nivelon, qui avait contrevenu plusieurs fois, en s'absentant sans congé, aux règlements de l'Opéra et qui en avait été quitte pour des réprimandes, encouragé par l'impunité, s'avisa un jour de refuser son service en prétextant qu'il était libre de danser ou de ne pas danser. Par ordre supérieur, il fut immédiatement arrêté et emprisonné à la Force, où on le laissa plusieurs jours. Cette détention arbitraire calma pour un moment son in- discipline, mais bientôt le naturel reprenant le dessus, il causa mille ennuis aux administrateurs de l'Académie royale de musique. Une note datée de 1784 et qui émane de M. de La Ferté, intendant des Menus-Plaisirs et chargé de la haute surveillance du théâtre, s'exprime en ces termes sur le compte de Nivelon. "Il a du talent, mais il croit en avoir beaucoup plus encore. Il a les mêmes prétentions à avoir un traitement particulier. On a été obligé, pour le conserver, de lui accorder une place de premier danseur avec deux congés à prendre dans les années où le sieur Veftris ne prendra pas le sien. En général, il a peu de zèle et est difficultueux ; il a besoin d'être contenu." En 1790, Nivelon était encore attaché à l'Opéra. Depuis 1787 il jouissait, en qualité de danseur des ballets de la Cour, d'une pension du roi de 500 livres. Il épousa une charmante actrice de la Comédie-Italienne, Mlle Marie-Gabrielle Malagrida, dite Carline."
    AS