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Né à Nancy en 1713, Uriot paraît dans sa ville natale pendant le carnaval de 1728, dans la tragédie de Thémistocle, représentée en latin par les humanistes du collège de la Compagnie de Jésus (Henri Lepage, "Etudes sur le théâtre en Lorraine et sur Pierre Gringore", Mémoires de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Nancy. 1848, Nancy 1849, pp. 328-329). Il appartient très tôt à la franc-maçonnerie et se rend à Francfort en 1742, où il publie sa Lettre d’un FM à Mr de Vaux. Il est à Bruxelles l'année suivante, sans doute directeur du Théâtre de la Monnaie, en tous cas acteur, et prononce le "compliment d'ouverture" le 3 janvier, et celui de clôture le 3 mars. De retour à Francfort, en 1744, il se rend ensuite à Bayreuth, où il joue de 1745 à 1759 (Jean-Jacques Olivier, Les comédiens français dans les cours d'Allemagne au XVIIIe siècle, t. III, pp. 31-46). En 1760, il est engagé à Stuttgart comme comédien et bibliothécaire privé du prince Charles-Eugène (Rudolf Krauss, Das Stuttgarter Hoftheater, Stuttgart 1908, pp. 68 et 79-81). Il y compose des opéras-ballets et règle des fêtes pour la cour de Württenberg, jusqu'en 1782. Parallèlement, il poursuit son activité de franc-maçon et publie, en 1782 à Mannheim, un Nouveau dictionnaire de la langue allemande et française. Il meurt à Stuttgart en octobre 1788.
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JPhVA