Personne : Jean-Pierre Le Guay/Leguay

D'une troupe

Role Troupe De à
chef de troupe
Troupe de Le Guay (Leguay) Inconnue Inconnue
chef de troupe
Académie Royale de Lyon 1687 Inconnue

  • Mongrédien & Robert, p. 257 :
    "Jean-Pierre Le Guay, maître de l'Académie royale de musique de Lyon"
    AS
  • Fuchs : Lexique, p. 137 :
    "Leguay (Jean-Pierre). - Les aventures de ce directeur, peut-être médiocrement honnête, mais certainement fort malchanceux, ont été racontées en détail par M. Vallas (Vallas (Léon), Un siècle de musique et de Théâtre à Lyon, 1688 – 1789, Lyon, P. Masson, 1932, in–4°, passim) :
    Né à Paris vers 1665, sur la paroisse des Innocents, c'est à dire tout près de l'Hôtel de Bourgogne; fils de Jean et Françoise de Pille, Leguay était à Lyon dès le 21 juin 1687 et signait avec les héritiers de Lulli, 17 septembre, un contrat pour la création d'un Opéra à Lyon; comme il devait être majeur à cette date, il conviendrait de reculer sa naissance en 1662 au plus tard. Le 30 décembre 1689, son théâtre était détruit par un incendie. En 1695 il se marie et, tandis qu'il reprend la direction de l'Opéra de Lyon, sa femme conduit une tournée dans la région: elle est à Grenoble le 29 Août 1702 (Rousset, Le Théâtre à Grenoble: histoire et physionomie, Grenoble, 1891, in-8°, p. 5); Leguay essaie de soutenir par le même procédé son entreprise défaillante : les 9, 10 et 11 mars 1701, il joue à Marseille; à la fin de 1703, à Aix et Avignon; à Marseille encore au début de 1704; le 9 février il porte plainte, devant la Sénéchaussée de Lyon, contre sa trop peu fidèle épouse.
    Obligé d'abandonner encore une fois la direction de l'Opéra, il la reprend au début de 1706, mais la salle s'écroule le 27 juin 1709, et les représentations sont encore interrompues; elles avaient repris le 6 mars 1710, quand l'inondation de la Saône détruisit le théâtre en 1711; Leguay abandonne; il reparaîtra cependant, 5 mai 1716, associé à Mlle Desmarais; mais l'entreprise périclite plus que jamais; Leguay se retira, définitivement cette fois, en 1725, n'ayant pour vivre qu'une très modeste pension servie par la ville; il mourut à Lyon en 1731."
    AS