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Fuchs (Max)
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Fuchs (Max), Lexique des troupes de comédiens aux XVIIIe siècle, Paris, Droz, 1944, p. 173 :
"Quesnot de la Chenée. - Chef de troupe, Gand juillet 1706 – janvier 1707; avait été précédemment l'associé de Deseschaliers à La Haye; 16 mars 1707 demande à jouer à Bruges pendant l'hiver 1707 - 08, mais la permission est refusée (185, II, p. 55, 58 sq.).
(185) Claeys (Prosper). – Histoire du théâtre de Gand (Gand, 1892, 3 vol., in-8°)."
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AS
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Biographie
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Jean-Jacques QUESNOT DE LA CHÊNÉE est l'auteur d'un pamphlet intitulé Parnasse belgique ; ou portrait caracterisez des principaux sujets qui l'ont composé depuis le premier Janvier 1706 jusqu'au seize May 1706, Cologne, Héritiers de Pierre Le Sincère, en réalité imprimé à Gand, chez Corneille Meyer. Quesnot écrivit également, la même année 1706, un pamphlet sur le théâtre de La Haye intitulé L’Opera de la Haye. Histoire instructive et galante. L’Université de Gand conserve ces deux libelles, reliés en un volume, sous la cote G 1715. Quesnot est encore l’auteur de deux pièces: La Bataille de Ramelie [sic], ou les Glorieuses conquestes des alliez (Gand 1706) et La Bataille de Hoogstet (Gand 1707).
Les éléments biographiques qui suivent sont tirés de la Biographie universelle de Michaud (vol. 34) et de J. FRANSEN, Les comédiens français en Hollande au XVIIe et au XVIIIe siècles, p. 195.
Jean-Jacques Quesnot était le fils d’un juge de Clarensac. Après la révocation de l’Edit de Nantes, il se retira dans le Brandebourg et il établit à Berlin une fabrique de galons, qui ne paraît pas avoir prospéré. Il transporta son industrie au Danemark. A la mort de son beau-père, il revint en France, en 1688, pour recueillir sa succession, mais un collatéral qui s’en était déjà emparé, le dénonça. Il fut arrêté sous l’accusation de n’être venu dans le Dauphiné que pour embaucher des ouvriers nouveaux-convertis et les faire passer au Danemark. On le retint pendant plusieurs mois dans les prisons de l’évêché de Grenoble; toutefois on finit par le remettre en liberté sur les pressantes réclamations de l’Ambassadeur de Danemark. Quesnot retourna ensuite dans sa patrie d’adoption. Dans une requête qu’il adresse à Leurs Hautes Puissances, Jean-Jacques s’affuble du titre pompeux d’Intendant des Plaisirs du Roi de Prusse. Jusqu’ici il n’a pas été possible de trouver des détails sur cette intendance.
Aux dernières années du XVIIe siècle, Quesnot, après avoir séjourné six mois à Varsovie, réunit une troupe à La Haye qui fut placée sous la direction du couple Deseschaliers. Le contrat fut signé le 1er octobre 1701. Mais la mésentente grandit entre le couple et l’intendant, au point que Quesnot fut évincé de la direction. En 1704, il demanda et obtint l’autorisation de faire représenter des pièces de théâtre (et non des opéras) à La Haye. Mais là encore, le couple Deseschaliers eut gain de cause et un an plus tard, Quesnot fut interdit de séjour. Il se rendit ensuite à Bruxelles, où il ne séjourna sans doute qu’une saison, puis il dirigea le théâtre de Gand de juillet 1706 à janvier 1707. De retour à La Haye et Amsterdam, il y ouvrit encore des salles de spectacle, mais les revers de fortunes lui firent abandonner le théâtre. Il mourut fin 1708 ou début 1709, probablement à Amsterdam.
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JPhVA
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LoC Cat.
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Nom = Quesnot de La Chesnée, Jean Jacques
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ME
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SOLEINNE
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Soleinne 2935, Théâtre de province et étranger : Gand.
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MM