Personne : Jean Mairet/Mayret

  • BNF Cat.
    "Auteur dramatique. Forme rejetée du nom de l'auteur : Mairet, Jean de."
    SAF
  • LoC Cat.
    "Nom = Mairet, Jean de."
    SAF
  • Lancaster
    FDL17c., Part I, Vol. 1, pp. 235-236: "The dates of his plays are important, as they concern not only the introduction of the unities, but the dating of Racan's Bergeries, Théophile's Pyrame and Corneille's Mélite. Indeed many mistakes have been made in regard to this general period on account of ignorance of Mairet's dates, although they were established by Dannheisser years ago (E. Dannheisser, Studien zu Jean de Mairet's Leben u. Wirken, Ludwigshafen, 1888). The chief facts are these. When Beauchamps attempted to determine the dates of composition of Mairet's plays, he made use of the statment made by the latter in the Epître dédicatoire of his Duc d'Ossonne (Jan. 4, 1636) to the effect that he had begun to write so early that

    A ma vingt sixiesme année ie me trouue auiourd'huy le plus ancien de tous nos Poëtes dramatiques. Ie composay ma Chriseide à seize ans, au sortir de Philosophie, et c'est de celle-là et de Siluie qui la suiuit vn an après que ie dirois volontiers à tout le monde: Delicta iuventutis meae ne reminiscare. Ie fis la Siluanire à 21. Le Duc d'Ossonne à 23. Virginie à 24. Sophonisbe à 25. Marc-Anthoine et Soliman à 26… l'heureuse semence de beaucoup d'autres meilleurs, produits par les fecondes plumes de Messieurs de Rotrou, de Scudery, Corneille et du Ryer que ie nomme icy suiuant l'ordre du temps qu'ils ont commencé d'escrire après moy."

    See dates of his plays on pp. 235-237.
    MC
  • Lancaster
    FDL17c., Part I, Vol. 1., pp 234-235: "It is unfortunate that Mairet's fame should be dimmed by the part he took in the Cid controversy, for this has made his memory survive chiefly as that of Corneille's envious and defeated rival. The knowledge that such a fate awaited him would have surprised him greatly in 1634, for he was then the leading French dramatist both in the number of well-known plays he had written and in the fact that he had led the way among writers of his generation both in style and in dramatic technique. In style he had imitated Racan and Théophile, but each of them had written but one play that was known, while he had composed six. He had formulated, also, the new technique and written the first play in which the three unities were intentionally observed and the first purely classical tragedy. […]

    His mother came from Troyes; his father was half French and half German. Despite his efforts to prove that he was of noble birth, he undoubtedly belonged to the bourgeoisie when he was writing his plays. […]

    Partly because of the plague and partly in imitation of Antoine Brun, he came to Paris, studied at the Collège des Grassins, and wrote his Chryséide, which he sold to a troupe of actors. […]

    In 1640 he gave up writing for the stage and became in 1645 the agent at Paris of his native province, Franche-Comté, which had not yet been joined to the French crown. […] He died in 1686."
    MC
  • MOUHY (1752)
    pp. 17 : "Mairet (Jean) Noble. Né en 1610. Mort en 1686. Il commença à écrire à 16 ans, & à l'âge de 26, il étoit le plus ancien Dramatique de son tems. Il étoit attaché à M. l'Amiral de Montmorency, qui le distinguoit, à cause des preuves de valeur qu'il avoit données dans deux combats différens, sur terre & sur mer. Il en fut récompensépar des Lettres de Noblesse qui lui furent accordées en 1668, & par une pension de quinze cens francs, avec bouche à la Cour. Sa Sophonisbe a été mise en paralelle avec celle de Pierre Corneille. Sa querelle avec ce grand homme, au sujet de la Tragédie du Cid contre laquelle il se déchaîna, sera toujours un grand tort à sa mémoire."
    SAF
  • LERIS (1763)
    pp. 630 : "Mairet (Jean), né à Besançon le 4 Janvier 1604, commença à travailler pour le Théatre avant le grand Corneille, Rotrou, Scudery, &c. Il étoit attaché à l'Amiral de Montmorenci, qui l'estimoit à cause de sa valeur, & qui lui fit accorder en 1668 des Lettres de Noblesse, avec une pension de quinze cens livres. Il s'attacha, après la mort de ce Seigneur, au Comte de Soissons, & au Cardinal de la Valette, & mourut à Besançon le 31 Janvier 1686…."
    SAF
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. 2, pp. 84-91 : "Jean Mairet, de Besançon, né en 1610. … Il vint à Paris en 1626. & fut secretaire de M. le duc de Montmorency, il dit lui-même, qu'il commença d'écrire à l'âge de quinze ou seize ans, & rend compte du tems où il a fait ses premieres piéces. La Chriseide, en 1626. La Silvie, en 1627. La Silvanire, en 1631. Le duc d'Ossone, en 1633. La Virginie, en 1634. La Sophonisbe, en 1635. Le Soliman, en 1636. & l'Athenaïs, en 1638. en sorte qu'à l'âge de 27. à 28. ans, il se regardoit comme le plus ancien poëte dramatique de son tems, sa Sophonisbe a été mise en paralelle avec celle de Corneille ; il y a sur cette piéce une dissertation dans les nouvelles nouvelles ; quelques-uns l'attribuent à Theophile, & prétendent que Mairet la lui avoit dérobée ; on renvoye à Soret & à Chorier pour le jugement de ses autres piéces ; la querelle qu'il eut avec Pierre Corneille au sujet du Cid fut très-vive."
    SAF
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. 3, pp. 582 : "Mairet, (Jean) né à Besançon en 1604, gratifié pour sa valeur d'une Pension de 1500 liv., & des Lettres de Noblesse, mourut dans sa patrie en 1686…."
    SAF