Personne : François Bordier

  • Campardon : références
    Almanach forain, 1773. -- Journal de Paris, janvier 1781 ; 24 juin 1782 ; 2, 18 juillet 1782 ; 20 mars 1786. - Brochures intitulées : Ésope à la foire, Amsterdam et Paris, Cailleau, 1782 ; Churchill amoureux, Paris, Cailleau, 1783 ; les Cent Écus, Avignon, Garrigan, 1791 ; les Caprices de Proserpine, Paris, Cailleau, 1785 ; la Loi de Jatab, Paris, Brunet, 1787 ; le Français en Huronie, Paris, Cailleau, 1787 ; l'Inconséquente, Paris, Cailleau, 1787 ; le Duc de Montmouth, Paris et Bruxelles, 1789. -- Galerie historique de la troupe de Nicolet, p. de Manne et Ménétrier, 160.
  • Campardon
    Les Spectacles de la foire, 1877, pp. 166 - 168 : "BORDIER (FRANÇOIS), acteur du boulevard, né à Paris, le 2 août 1758, entra encore enfant à l'Ambigu-Comique et y remplissait les rôles de crispins, de soldats et de paysans. Jusqu'en 1781 Bordier resta attaché à ce théâtre, où il joua dans un grand nombre de pièces et entre autres dans la Guinguette, de Pleinchesne ; Il n'y a plus d'enfants, de Nougaret ; le Degré des âges, de Pleinchesne ; les Mannequins, d'Arnould-Mussot ; Jacquot parvenu, de Fonpré de Fracansalle ; les Tracasseries de village ; Carmagnole et Guillot-Corju, de Guillemain ; l'Empirique et le Cabinet. En 1781, Bordier s'attacha à une troupe de comédiens qui desservaient les spectacles du Bois de Boulogne et de Saint-Cloud, mais cette entreprise n'ayant pas réussi, il s'engagea, en 1782, aux Variétés-Amusantes, où il joua Jacquot, dans Jacquot et Collas duellistes ; Tirepied, dans Oui et non, de Dorvigny […] 1782) ; Jacques Lecocq, dans le Devin par hasard, de Renout (2 juillet 1782) ; Christophe, dans Christophe Lerond, de Dorvigny (18 juillet 1782) ; un bossu, un auteur satirique, un protecteur subalterne dans Ésope à la foire, de Landrin (30 juillet 1782) ; Dubois dans Churchill amoureux, ou la Jeunesse de Malborough, de Guillemain (7 août 1783) ; M. Protêt, huissier, dans les Cent Écus, du même auteur (20 novembre 1783) ; Minos, juge des enfers, dans les Caprices de Proserpine, ou les Enfers à la moderne, de Pujoulx (16 juin 1784), etc., etc. En 1785, le théâtre des Variétés-Amusantes s'étant installé au Palais-Royal, sous le nom de théâtre des Variétés, Bordier y fit de nouvelles créations, entre autres : l'abbé, dans la Loi de Jatab, ou le Turc à Paris, de Dumaniant (22 janvier 1787) ; Frontin, dans le Français en Huronie, du même auteur (30 avril 1787) ; un abbé, dans l'Inconséquente, ou le Fat dupé, de Monnet (20 août 1787) ; Robert Edwige, dans le Duc de Montmouth, de Bodard de Tézay (4 novembre 1788). Il a encore joué différents rôles dans la Nuit aux aventures et dans Guerre ouverte, de Dumaniant ; dans le Ramoneur prince et le Prince ramoneur, Barogo, le Mariage de Barogo et les Voyages de Barogo, ouvrages de Maurin de Pompigny, et dans les Valets singes de leurs maîtres. En 1789, après la prise de la Bastille, les spectacles ayant fermé quelques jours, Bordier se rendit à Rouen et prit une part très-active aux troubles qui venaient d'éclater dans / cette ville. Arrêté le 3 août, à la tête d'une troupe d'hommes armés qu'il commandait, il fut condamné à mort et pendu le 21 du même mois. Sa mémoire a été réhabilitée en 1793, par les soins de son camarade Ribié […]"
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