Personne : François Bigottini

D'une troupe

Role Troupe De à
acteur
Théâtre Italien (Opéra Comique) 1777 1780

Titre Date Rôle
Arlequin maître de musique 1767-04-27 auteur
L’Origine d’Arlequin, avec sa naissance 1775-10-28 auteur

Performance Rôle Troupe Date
Arlequin maître de musique (1767-04-27) acteur 1767-04-27
Les Métamorphoses d’Arlequin (1757-05-05) acteur Comédie Italienne (nouvelle) 1757-05-05

  • Campardon
    Les Comédiens du roi de la troupe italienne, 1880, t. I, pp. 70 - 71 :
    "Ce comédien, qui était né à Rome, débuta une première fois à la Comédie-Italienne, le 27 avril 1757, dans Arlequin maître de musique, ou le Capitaine Scanderberg. Il joua ensuite dans Arlequin Protée, dans la Gageure d'Arlequin et de Scapin et dans les Métamorphoses d'Arlequin, pièces mises par lui au théâtre, mais il n'obtint aucun succès et dut se retirer. Le 25 décembre 1775, un ordre des premiers gentilshommes de la chambre le rappela à la Comédie-Italienne, où il ne reparut pourtant que le 18 février 1777 dans Arlequin esprit follet, pièce italienne dont il était l'auteur."
    AS

  • Fils de Joseph Bigottini et de Catherine Bracci, né à Rome vers 1717. Signalé à Rimini vers 1741, où il tient déjà les rôles d'Arlequin (Goldoni, Mémoires, vol. I, XLIII). En août 1754, il se produit à Rotterdam avec sa troupe, puis à Bruxelles en février 1756. Le 27 avril 1757, il débute, sans succès, au Théâtre-Italien (Gueulette, Notes et souvenirs, p. 168). On le rencontre ensuite à Marseille en 1760-1761 et à Genève de 1766 à 1768, puis il s'embarque pour l'Espagne. C'est en effet de Cadix qu'il arrive à Bruxelles en 1774, après une halte à Bordeaux. Malgré un ordre de début à la Comédie-Italienne pour le 25 décembre 1775, il n'y paraît que le 18 février 1777. Congédié en 1780 à la suppression du genre italien (Campardon, Les comédiens du roi de la troupe italienne, vol. I, pp. 70-72). Il sillonne à nouveau la province française et est à Toulouse en 1784 où, le 10 février, il épouse Dominiquette Lacoste. Le 17 avril y est baptisée leur fille Emilie-Jeanne-Marie-Antoinette, née la veille (paroisse St-Etienne). Elle poursuivra une brillante carrière de danseuse, sous le nom d'Emilie Bigottini.
    JPhVA
  • Nouvelles recherches
    François Bigottini était parti à Toulouse pour y exercer le métier de peintre. Cette profession est indiquée dans son extrait de décès qui se trouve parmi les papiers du fils d'Emilie Bigottini dans les Archives des Hôpitaux de Paris, dossier François Jean Bigottini, COTE 455 W 44. François Bigottini est décédé à Paris le 6/7/1786, Rue du Faubourg Saint-Martin, paroisse Saint-Laurent. Sa femme et ses deux filles étaient encore vivantes à cette date. Emilie Bigottini n’avait que 2 ans au moment de son décès. [Roger Quentin]
  • Fuchs : Lexique
    p. 20 : "Bigottini. Arlequin, débute à la Comédie Italienne 26 avril 1757; "renvoyé peu de temps aprés" (Gueullette, Thomas-Simon, Notes et Souvenirs sur le Théâtre Italien, Paris, Droz, 1938, p. 168); Genève, troupe Rosimond, 1766-67 (Kunz-Aubert (Ulysse), Spectacles d'autrefois   Genève au XVIIIe siècle, Genève, s. d., in-16°, p. 43); Toulouse, juillet 1774 (Liebrecht (Henri), Histoire du théâtre français   Bruxelles au XVIIe et au XVIIIe siècle, Paris, Champion, 1923, in-4°, p. 273);
    Bigottini, de la Comédie Italienne, figure dans le bilan du miroitier Bettaly, 21 mai 1794 (Archives départementales de la Seine, dossiers de la juridiction consulaire (4 B 6)." Mais ce ne peut pas être la même personne, François Bigottini étant décédé   cette date (voir la note "Nouvelles recherches").
    AS