Personne : Edme Boursault

Titre Date Rôle
Esope à la cour 1701-04-28 auteur
Le Mort vivant 1662 auteur
Le Mercure galant 1683-03-05 auteur
Les Fables d’Esope 1690-01-18 auteur
Les Yeux de Philis changés en astres 1663 auteur
La Fête de la Seine 1690 auteur
La Princesse de Clèves 1672 auteur
La Satire des satires 10-1669 auteur
Le Portrait du peintre 1663 auteur
Germanicus 1673-05-26 auteur
Les Cadenas 1662 auteur
Les Nicandres 1665 auteur
Marie Stuart, reine d’Ecosse 1683-12-17 auteur
Les Mots à la mode 1694-08-19 auteur
Phaéton 1691-12-28 auteur
Méléagre Inconnue auteur
Les Deux Frères jumeaux 1664 auteur
Le Jaloux prisonnier Inconnue auteur
Le Médecin volant 1661 auteur

  • BNF Cat.
    "Homme de lettres. - Auteur dramatique."
    SAF
  • TRP_PERSON_NAME
    Boursault, Edmonde
  • LERIS (1763)
    pp. 519-520 : "Boursault, Edme, naquit à Mussy-l'Evêque, petite ville de Champagne, où les Evêques de Langres ont une maison de plaisance, au commencement du mois d'Octobre 1638. Son pere, homme de guerre, négligea de lui faire apprendre la langue Latine, & même les principes de sa langue naturelle. Il vint à Paris en 1651, où il étudia avec tant d'activité, qu'en deux ans il parvint à posséder le François dans toute sa pureté. Dès l'âge de vingt-deux ans il fit représenter ses premieres Comédies. Boursault devint ensuite Secretaire de la Duchesse d'Angoulême, veuve du fils naturel de Charles IX. Ce fut dans ce tems qu'il composa la Gazette burlesque, qu'il présentoit toutes les semaines au Roi, dont il avoit obtenu une pension de 2000 liv. mais quelques traits de satyre qu'il lâcha contre l'Ordre des Capucins, lui firent perdre cette pension, & l'envoyerent à la Bastille. En étant sorti bientôt, il composa en 1671 l'Ecole des Souverains, pour l'éducation de Monseigneur. Le Roi en fut si content, qu'il nomma Boursault pour être sous-Précepteur de ce Prince, honneur dont le seul défaut de Latinité ne lui permit pas de profiter. Il travailla dans la suite, par ordre du Roi, à un Ouvrage intitulé la Muse enjouée, qu'il présentoit tous les mois pour instruire & divertir M. le Duc de Bourgogne. Le privilege lui en fut retiré pour des égards qu'on crut devoir au Prince d'Orange, Roi d'Angleterre. Ses Trag. & Coméd. toutes en vers, sont au nombre de seize…. Ses Ouvrages en prose sont deux petites histoires… trois volumes de Lettres, agréables par la variété des traits, & une Lettre sur les Spectacles, qui fit beaucoup de bruit, en 1694. Boursault mourut à Paris, le 15 Sept. 1701, âgé de soixante-trois ans, d'une colique qui lui noua l'intestin, & est inhumé aux Théatins. Voyez l'Avertissement qui est à la tête du premier des trois volumes de ses OEuv. de Théatre."
    SAF
  • MOUHY (1752)
    pp. 6 : "Boursault, Edme. Pœte. Né en 1638. Mort en 1701. Il étoit de Mussy-l'Evêque en Bourgogne. Il eut une éducation si négligée qu'il ne sçavoit ne le Latin, ni parler sa langue naturelle quand il vint à Paris en 1651. mais quelques mois après ayant honte de son ignorance, il étudia avec tant de chaleur & d'activité qu'en deux ans il parvint à posséder le François dans toute sa pureté. Il fit une Gazette burlesque qui le fit mettre à la Bastille. Son Livre intitulé L'Ecole des Souverains plut tant au Roi que ce Monarque le nomma Sous-Précepteur de M. le Dauphin, mais le peu qu'il sçavoit, empêcha qu'il ne remplit cette place. Despreaux ne l'épargna pas, mais il s'en repentit & se réconcilia avec lui."
    SAF
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. 2, pp. 337-343 : "Edme Boursault, né au mois d'octobre de l'année 1638. à Mussy-l'Evêque, petite ville de Champagne, entre Bar-sur-Seine & Châtillon, où les évêques de Langres ont leur maison de plaisance, mort à paris le 15. septembre 1701. d'une colique qui lui noua l'intestin, enterré dans l'église des Théatins. … Germanicus…. Cette piece fut présentée aux comédiens sous le titre de la princesse de Cléves, & refusée. Boursault y fit beaucoup de corrections, en changea le titre, & la donna sous le nom de Germanicus ; elle eut un grand succès. On prétend qu'elle fut cause de la brouillerie de Corneille & de Racine, parce que Corneille, qui aimoit Boursault, dit qu'il ne manquoit à sa piece que le nom de Racine pour être un chef d'œuvre. Marie Stuard reine d'Ecosse, T. in-12. Paris. Elle ne réussit point ; mais le duc de S. Aignan, à qui elle fut dédiée, donna cent louis à l'auteur. … Il étoit d'une très-bonne famille. Son pere, qui avoit passé sa jeunesse dans le service, ne se mettoit guere en peine que son fils fût mieux élevé, ou devînt plus habile homme que lui : quoiqu'il fût assez riche, il eût regreté l'argent qu'il eût dérobé à ses plaisirs pour donner une bonne éducation à ses enfans. Celui dont je parle n'a jamais eu aucune connoissance de la langue latine. A peine sçavoit-il le François, quand il arriva à Paris en 1651. mais en peu de mois, il sçut se tirer de la barbarie de la province, & il parvint en moins de deux ans à pénétrer toutes les beautés & toutes les délicatesses d'une langue qu'il a possedée dans la plus exacte pureté. S'il avoit eu une éducation proportionnée à ses dispositions, le secours de l'étude l'eût rendu un très-habile homme ; au lieu qu'avec tout son mérite, il n'a pû être qu'un homme d'esprit ; il fut secretaire des commandemens de madame la duchesse d'Angoulême. Sa Gazette burlesque lui attira quelque mois de bastille ; le roi fut si content de son Ecole des Souverains, qu'il le nomma pour être sous-précepteur de monseigneur. Son peu de sçavoir s'opposa à cette faveur. Despreaux avoua à M. Brossette que de tous les auteurs qu'il a critiqués, Boursault est un de ceux qui a le plus de mérite. Il a laissé un fils Théatin."
    SAF
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. 3, pp. 519 : "Boursault, Edme, né à Mussy-l'Evêque en Bourgogne, en 1638, & mort à Paris en 1701, ne fit point d'études & ne sut jamais le latin. Il ne parloit que le patois Bouguignon lorsqu'il vint à Paris en 1651. La lecture des bons livres François & ses dispositions heureuses le mirent bien-tôt en état d'écrire élégamment en François : il débuta par un livre intitulé la Véritable Etude des Souverains. Ensuite il fut chargé par la Duchesse d'Angoulême de faire tous les huit jours une Gazette en vers qui amusoit fort la Cour, & valut à l'Auteur deux mille livres de pension. Mais ayant lâché quelque trait de satyre contre les Franciscains en général, & les Capucins en particulier, le Confesseur de la Reine, Cordelier Espagnol, fit supprimer la Gazette & la pension…."
    SAF