Personne : Alexandre Hardy

Titre Date Rôle
La Gigantomachie 1612 auteur
Phraarte 1623 auteur
Scédase 1604 auteur
Alcméon 1618 auteur
La Force du sang 1612 auteur
Lucrèce 1628 auteur
Didon se sacrifiant 1603 auteur
Panthée 1604 auteur
Méléagre 1604 auteur
Procris 1605 auteur
Alceste 1606 auteur
Ariadne ravie Entre 1600 et 1609 auteur
Alphée 1606 auteur
La Mort d’Achille XVIIe siècle auteur
Coriolan 1607 auteur
Cornélie 1609 auteur
Arsacome 1609 auteur
Frégonde 1621 auteur
Gésippe 1622 auteur
Alcée 1610 auteur
La Belle Egyptienne 1615 auteur
Elmire 1615 auteur
L’Amour victorieux, ou vengé 1618 auteur
Aristoclée 1621 auteur
Dorise Inconnue auteur
Félismène Inconnue auteur
Timoclée 1615 auteur
Mariamne 1610 auteur
Le Ravissement de Proserpine par Pluton 1611 acteur
Erype Inconnue acteur
Lucippe Inconnue auteur
Alcmène Inconnue auteur
La Mort d’Alexandre XVIIe siècle auteur
Corine 1614 auteur
Darius 1619 auteur
Le Jugement d’amour Inconnue auteur
Lidère Inconnue auteur
Le Triomphe de l’amour 1623 auteur

Performance Rôle Troupe Date
Théagène et Chariclée (1601) auteur 1601

  • DEIERKAUF-HOLSBOER
    "La date de sa naissance est inconnue. […] dans sa Dédicace de Théagène et Cariclée… il dit avoir écrit pendant trente ans. Ce poème dramatique a été édité en 1623, tandis que son privilège date du 8 octobre 1622. La période de trente ans a donc dû commencer en 1592, et non en 1593 comme on l'avait toujours admis jusqu'à présent. […] En admettant comme plusieurs de nos prédécesseurs qu'il écrivit ses premières pièces à vingt ans, il s'en suivrait que la date de sa naissance remonterait à 1572 environ."
    "En 1947, nous ignorions tout quant aux derniers jours du poète. […] Hardy, avons-nous dit alors, mourut dans l'année 1632. Cette date nous l'avons fondée tout d'abord sur le fait que c'est au cours de cette année que la deuxième édition du second volume de ses œuvres a paru : le poète lui-même doit avoir chargé Quesnel de cette publication. Une deuxième preuve est fournie par une indication donnée par les frères Parfaict, qui nous apprennent l'existence 'd'un plaidoyer composé en 1632 pour sa veuve au sujet du procès qu'elle avait intenté contre les comédiens pour raison de cette société qui avait été formée entre le poète et les acteurs'. […] Nous n'hésitons donc pas à établir, en nous fondant sur la raison faite par les frères Parfaict, qu'Alexandre Hardy est mort en 1632."
    (Vie d'Hardy, pp. 15-16, 128-130)
    MB
  • Lancaster
    FDL17c., Part I, Vol. 1., p. 35:
    “For whatever troupe Hardy originally wrote, he undoubtedly composed an enormous number of plays. In 1623 and in 1625 he declares that he had written 500 of them, 600 in 1628. Rigal calculates (Alexandre Hardy, Paris, Hachette, 1889. p. 62-64) that he wrote about 700 in all, a number unequalled by any other dramatist in France, or as far as I know, in any other country except Spain. His work, of course, suffered, for he must have had little time for selecting his subjects, planning and composing his plays. He seems, moreover, to have been poorly paid and, perhaps on this account, dedicated his works to well-known patrons, including Payne, who protected Saint-Amant and Scarron, Montmorency, Condé, and Liancourt. The most noteworthy of the friends who address complimentary verses to him are Laffemas, the notorious police official, once a dramatist, Théophile de Viau, and Tristan l’Hermite (see Alexandre Hardy, Paris, Hachette, 1889, pp. 43-58).”
    MC
  • LANCASTER
    FDL17c., Part I, Vol. 1., pp. 33-35:
    “It is quite possible, though by no means certain, that Hardy belonged to a cultivated middle-class family. […] He began to write in 1595 and it is supposed he had been born some 18 or 20 years before. Rigal shows (Alexandre Hardy, Paris, Hachette, 1889) that he must have received a good education, for his constructions and extensive knowledge of mythology indicate that he knew Latin fairly well, though he turned to translations for the plots of his plays. […] Rigal concludes that he was too well educated to have been an actor himself, or the son of an actor. He seems to have read Ronsard and sixteenth century dramatists as well as numerous contemporary prose writers.
    The first piece of evidence about his dramatic career is contained in Colletet's life of Rapin. This work has been destroyed, but the passage concerned with Hardy was copied by Paulin Paris ( Cabinet historique, Paris, 1871, XVII, 255, 256) and reprinted by Clouzot ( Ancien Théâtre en Poitou, Niort, L. Clouzot, 1901, pp. 64-66). It runs as follows:

    Ce fameux divertissement de nostre théâtre françois le gentil Alexandre Hardy, se rencontrant un jour à Fontenay-le-Comte l'[Rapin] alla visiter en sa maison de Terre-Neuve, où il luy presenta, en sa louange, une longue élégie françoise que je garde précieusement encore escritte de la main de l'autheur, elle commence ainsy:
    Mon désir et mon heur en ce pélérinage,
    Qui tient depuis dix ans la course de mon âge,
    Terme à moy plus fatal que celuy d'Ilion,
    Est de connoistre ceux qui d'entre un million
    De peuples épandus sur la terre où nous sommes,
    Surpassent en vertu le vulgaire des hommes
    Et comme le fin Grec remarquant leurs humeurs,
    Me former aux patrons de leurs louables meurs.


    Clouzot points out the fact that this is the first piece of evidence we possess to show that Hardy was employed by a troupe of actors, for whom he had been working for ten years when he visited Rapin. As a troupe was playing in Poitou in 1605, there is no conflict between these verses and the supposition that Hardy's career began about 1595. It is quite possible that the troupe was that of the Comédiens du Roi, headed by Valleran Leconte, but there is no certainty of it. Rigal, who overlooked the evidence from Colletet, concluded that he wrote for this particular troupe largely because Tallemant states that Racan, when a page, was much excited by Hardy's plays, which he saw acted at the Hôtel de Bourgogne, but Valleran's troupe was not the only one that played in that theatre while Racan was a page, a period that extended from 1603 to 1608 (cf. Arnould, Racan,, Paris, A. Colin, 1896, p.39), for we know that the company of Thomas Poirier was there in 1604. If Rigal is right, as he certainly is for a part of Hardy's career, if not for the whole of it, the playwright must have accompanied the Comédiens du Roi on their peregrinations in France and the Low Countries. In 1625 and 1626 he was undoubtedly the "poète" of this troupe and was living in a house on the "rue de Bretaigne aux Marais du Temple" with two actors, Louis de la Barre and Pierre Marcoureau, Sieur de Beaulieu, the father of Brécourt, for Dr. Fransen (R.H.L., XXXXIV (1927), 347) has recently discovered leases of the Hôtel de Bourgogne, signed in those years by Alexandre Hardy (or Le Hardy as the name once appears) in company with those of Bellerose and other well known actors of that troupe.”
    MC
  • BNF Cat.
    Nom = Hardy, Alexandre Dates = 1570?-1632?
    ME
  • LoC Cat.
    Nom = Hardy, Alexandre Dates = 1572?-1632, ca. 1560-ca. 1631, fl. 1595-1631
    ME
  • Mongrédien & Robert
    P. 110 : "Hardy (Alexandre). Le célèbre auteur dramatique, précurseur de Corneille, qui écrivit quelque six cents pièces, est aussi un comédien. D'abord poète à gages de Valleran le Conte vers 1598, il appartient à sa troupe (Hôtel de Bourgogne, septembre 1611, février 1612, Deierkauf-Holsbœr, (S. Wilma), Vie d'Alexandre Hardy poète du roi, 1572-1632, Paris, A.G. Nizet, 1972, p. 397) ; il est ensuite poète à gages de Bellerose à Marseille en 1620 (Deierkauf-Holsbœr, (S. Wilma), Vie d'Alexandre Hardy poète du roi, p. 355), fait partie de la troupe des comédiens du Roi (14 octobre 1624 et 29 août 1626) avec laquelle il signe un accord (26 septembre 1625); il signe ensuite un accord avec "les vrais comédiens du roi" (5 janv. 1627) et devient poète à gages de Claude Deschamps, dit de Villiers (Deierkauf-Holsbœr, (S. Wilma), Vie d'Alexandre Hardy poète du roi, p. 400). Il meurt en 1631 (Deierkauf-Holsbœr (S. Wilma), La succession d'Alexandre Hardy, dans XVIIe siècle, 1954, pp. 513 – 520)."
    AS
  • MOUHY (1752)
    p. 15 : "HARDY (ALEX.). Pœte du Roi. Né en…. Mort en 1630. Il étoit de Paris : il commença à publier ses ouvrages sous le régne de Henri IV. environ en 1594. On attribue, a ce laborieux Ecrivain, huit cens Piéces ; il avoue lui-même qu'il en a fait cinq cens, ce qui paroit incroyable ; Il n'en reste de ce grand nombre que quarante & une. Il étoit si pauvre, qu'il n'avoit pas le tems de mettre la derniere main à ses ouvrages : il étoit réduit, pour avoir de quoi vivre, de faire six Piéces par an pour les Comédiens. On peut cependant regarder ce Pœte, comme un des premiers Restaurateurs du Théâtre François. In magnis tentasse sat est."
    ME
  • Original data
    person_ID = 540
    death = 1631
    first_name = Alexandre
    last_name = Hardy
    skills = auteur dramatique, comédien
    AS
  • LERIS (1763)
    pp. 593-594 : "HARDY (Alexandre), Parisien, tira la Tragédie du milieu des rues & de l'échaffaud. Il commença à publier ses ouvrages sous le regne de Henri le Grand, vers 1601, & étoit avant le grand Corneille l'Auteur fameux du Théatre, & associé pour une part avec les Comédiens, auxquels il devoit fournir six Tragédies par an ; au moins est-il célebre par le nombre de ses pieces, & en faisoit souvent deux en moins d'un mois : il mourut en 1630. Les vers de HARDY sont rudes, & ses compositions lourdes & sérieuses ; & parmi le grand nombre d'autres défauts, que l'ignorance de son siecle & l'enfance du Théatre François rendoient supportables, il n'aimoit rien tant que de varier la scene. Il ne poouvoit la tenir en même lieu, & l'on devoit être surpris de voir un personnage qui venoit de parler dans Naples, se transporter à Cracovie, pendant que les Acteurs avoient récité quelques vers, ou que les violons avoient joué quelques symphonies. Il nous reste cinq gros in-8. de ses pieces ; mais il en resteroit bien une trentaine de volumes, si elles avoient été toutes imprimées, prétendant lui-même qu'il en avoit fait cinq cens. Théophile, contemporain de cet Auteur, l'a loué, ou peut-être raillé dans cette fécondité, lorsqu'il a dit : HARDY, dont le plus grand volume N'a jamais su tarir la plume, Pousse un torrent de tant de vers Que l'on diroit que l'Hypocrene Ne tient tous ses vaisseaux ouverts Que lorsqu'il remplit sa veine."
    ME
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. II, p. 558 : "HARDY (Alexandre) a été le Pœte dramatique le plus fécond qui ait jamais paru, s'il est vrai que ses Piéces excédent le nombre de sept cens. Il suivoit une troupe de Comédiens à laquelle il fournissoit toutes les Piéces qu'elle vouloit jouer. Né à Paris, il commença à travailler dans le genre Dramatique en 1601, & mourut en 1630. Toutes les Piéces qu'on connoît de lui, ou qu'on lui attribue, n'ont pas été imprimées […]."
    ME
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 44-49 : "1622. ALEXANDRE HARDY, parisien. […] Voici le peu de pieces qui nous restent de cet auteur, à qui on en attribue huit cens, & qui avoue lui-même qu'il en a fait cinq cens ; ce qui, malgré la fertilité de son génie, paroît incroïable. Sa pauvreté ne lui permettoit pas de mettre la derniere main à ses ouvrages ; réduit pour subsister de fournir par an six tragédies aux comédiens qui l'avoient mis de part, avec quelle précipitation étoit-il obligé de les composer? On les méprise aujourd'hui, parce que réellement, elles ont de grands défauts, & qu'elles n'offrent rien d'agréable à des lecteurs accoutumés à de meilleures choses. Cependant, si l'on veut en juger sans passion, on conviendra qu'elles sont meilleures que celles de Garnier, & des autres auteurs du second âge, & qu'il étoit difficile qu'il fist mieux dans le tems où il vivoit ; en effet, on peut dire qu'il a tiré la tragédie des rues & des échaffauts ; Corneille, Scudery, Sarasin, & plusieurs autres lui rendent de grands témoignages. On peut d'autant plus les en croire, qu'ils couroient la même carriere. On a donc mis Hardy à la tête du troisiéme âge, qui ne durant que quinze ans, fera voir les progrès de la tragédie, s'ils paroissent rapides ; s'ils surprennent, on ne peut se dispenser d'en rapporter l'honneur à Hardy, qui n'a point, à la vérité, laissé de modele qu'on puisse suivre, mais qui a fraïé le chemin, in magnis tentasse sat est. Il prenoit la qualité de pœte du roi."
    ME