Personne : Pierre Ryer

Titre Date Rôle
Scévole 1644 auteur
Alcimédon 1632 auteur
Alcionée 1637 auteur
Amarillis 1631 auteur
Anaxandre 1653 auteur
Arétaphile 1628 auteur
Argénis et Poliarque 1629 auteur
Bérénice 1644 auteur
Clarigène 1637 auteur
Cléomédon 1635 auteur
Clitophon 1629 auteur
Dynamis, reine de Carie 1650 auteur
Esther 1642 auteur
Les Vendanges de Suresnes 1633 auteur
Lisandre et Caliste 1630 auteur
Lucrèce 1636 auteur
Nitocris reine de Babylone 1649 auteur
Saül 1640 auteur
Thémistocle 01-1646 auteur
Cléophon et Leucipe Inconnue auteur

  • BNF Cat.
    "Fils d'Isaac Du Ryer. - Auteur dramatique. - Historiographe de France. - Elu à l'Académie française en 1646, de préférence à Corneille. Forme rejetée du nom de l'auteur : Ryer, Pierre du"
    ME
  • LANCASTER
    FDL17c, Part I, Vol. 1, p. 286: "For the first time in the history of the French stage, tragi-comedy becomes the leading genre. Its success in the years 1628-1629 is due primarily to Pichou, Du Ryer and Rotrou. […] Du Ryer turns for inspiration to fiction written in Greek or Latin."
    MC
  • LANCASTER
    FDL17c, Part I, Vol. 1, p. 298-99: "Pierre Du Ryer was, after Mairet, the first writer of the new generation who lived to contribute extensively to the classical movement. He did more than any one else, unless it be Hardy, to make tragic-comedy the leading French genre in 1628-1629, for three of his tragic-comedies were first acted in these years, one of them written in two journées of five acts each. He belonged to the petty nobility and was born at Paris about 1600. He was the son of Isaac Du Ryer, pœt and dramatist, who introduced him to plain living, probably turned over to him his position as secretary to the king, gave him an introduction to court circles, and doubtless inspired in him an ambition to write plays. His subsequent career shows that he must have been well trained as a classical scholar. He also studied enough law to be an “avocat au Parlement”. Between 1621 and 1633 he held the positions of “secrétaire de la chambre du roy” and of “conseiller et secrétaire du roy et de ses finances”. From 1634 to 1640 he was secretary to César, duc de Vendôme. He was twice married and lived for some time in considerable poverty outside of what was then Paris, at Picpus. In 1646 he was elected to the French Academy over Corneille on the ground that, while the writers were of equal value, Corneille had the disadvantage of living at Rouen. He died in the fall of 1658. Between 1634 and that date he published a very large number of translations from Latin and Greek, probably his chief means of livelihood. The great burden of this hack-work may have done much to stifle his dramatic ability.
    He belonged to the group of young writers who were opposed to Hardy. […] His first play, Arétaphile (never printed but survived in manuscript form), mentioned by Hardy as having a title “propre a nommer l’enseigne d’vne fameuse tauerne,” was probably first played in that year as most of Du Ryer’s plays followed one another at comparatively short intervals, especially before he became greatly involved in translation.
    His other plays (combining an intimate knowledge of Latin with the taste of his times for adventure) with their probable dates of presentation are: Clitophon (1629); Argénis et Poliarque (or Argénis, première journée) and Argénis (1629); Lisandre et Caliste (1630),; Amarillis (1631); Alcimédon (1632); les Vendanges de Suresne (1633); Cléomédon (first called Rossyléon, Feb., 1634); Lucrèce (1636 or 1637); Alcionée (1637 or 1638); Clarigène (1637 or 1638), Saül (1639 or 1640); Esther (1642); Scévole (1643 or 1644); Bérénice (1644); Thémistocle (end of 1646 or beginning of 1647); Nitocris (1648), Dynamis (1649), Anaxandre (1654).”
    MC
  • LANCASTER
    FDL17c., Part I, Vol. 1, p. 36: “Du Ryer represents the revolt of youth, the tendency of the day away from the style and vocabulary of the sixteenth century. He was, of course, much more of a scholar than Hardy and his first two plays were drawn from ancient literature, but he believed in the ideas of Malherbe rather than those of Ronsard and protested against the pedantry that is noticeable in Hardy’s verses.”
    MC
  • MOUHY (1752)
    p. 26 : "RYER (P. DU). Hist. de Fr. Né en 1605. Mort en 1658. A l'âge de vingt & un an il fut Sécretaire du Roi ; il fit ensuite un mariage d'inclination qui l'apauvrit. Sa fortune se trouva si bornée quelques années après, qu'il fut obligé d'entrer au service du Duc de Vendôme en qualité de Sécretaire. Il fut reçu à l'Académie en 1646, par préférence à Pierre Corneille. Sur la fin de sa vie il obtint la place d'Historiographe de France. Il écrivoit avec beaucoup de pureté pour le tems, & son style étoit naturel & coulant. Il ne vêcut que jusqu'à l'âge de cinquante-trois ans."
    ME
  • LERIS (1763)
    pp. 571-572 : "DU RYER (Pierre), qui ne doit pas être confondu avec le précédent, quoiqu'il fût peut-être de ses parens (& même son fils, suivant quelques Auteurs), étoit né à Paris en 1605, d'une famille noble. Il fut pourvu d'une charge de Secretaire du Roi en 1626 ; mais ayant fait un mariage peu avantageux, il vendit cette charge en 1633. Il devint ensuite Secretaire du Roi en 1633. Il devint ensuite Secretaire du Duc de Vendôme, fut reçu à l'Académie Françoise en 1646, par préférence au grand CORNEILLE, & obtint, vers la fin de sa vie, le brevet d'Historiographe de France, avec une pension sur le sceau. C'est un des Pœtes dramatiques du siecle passé qui a le plus travaillé, & sur les terres duquel, dit-on, nos Auteurs ont le plus fourragé ; mais il lui auroit été avantageux d'être venu au Thé. dans un autre tems que CORNEILLE, pour n'en être pas effacé. Outre le nom que lui firent ses pieces de Thé. DU RYER acquit aussi quelque réputation par un grand nombre de traductions […] ; mais comme il étoit aux gages des Libraires, auxquels il s'étoit obligé de fournir dequoi faire aller leurs presses sans interruption, il n'avoit pas tout le loisir qui lui auroit été nécessaire pour donner à ses ouvrages la derniere perfection. Il mourut à Paris le 21 Novemb. 1656, suivant Bayle, âgé de cinquante-un ans, & fut inhumé dans le tombeau de ses ancêtres, en l'Eglise de S. Gervais."
    ME
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. II, p. 544 : "DURYER, (Pierre) né à Paris en 1605, d'une famille Noble, & mort en 1656, fut Secrétaire du Duc de Vendôme, & obtint vers la fin de sa vie, le Brevet d'Historiographe de France, avec une pension sur le Sceau. Il a laissé dix-deuf Piéces de Théâtre […]."
    ME
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 78-84 : "1630. 1655. PIERRE DU RYER, né à Paris en 1605. de l'académie françoise mort le 6. novembre 1658. âgé de 53. ans, enterré à S. Gervais. […] On a dit plus haut qu'Isaac du Ryer pourroit bien être pere de celui dont il est question ; à l'âge de 21. ans il fut pourvû d'une charge de secretaire du roi, il la revendit, se maria par inclination, & se trouva réduit pour faire subsister sa famille de s'attacher à César duc de Vendôme, en qualité de secretaire, il fut reçû à l'académie en 1646. à la place de Farel par préférence à Pierre Corneille, qui avoit déja eu le même désagrément en 1644. lorsque Salomon lui fut préferé pour la place de Bourbon ; il eut sur la fin de ses jours un brevet d'historiographe de France avec une pension sur le sceau, foible ressource! De là vient que forcé de travailler pour vivre, ses ouvrages de théatre, & ses traductions nombreuses se sentent de la précipitation avec laquelle il les composoit ; de là vient encore que qoique son stile fût pur & coulant, & qu'il eût une égale facilité pour la prose & pour les vers, à peine les lit-on aujourd'hui."
    ME