Sujet
LoC Cat.
Objet
Nom = Du Ryer, Isaac
Dates = fl. 1580-1634
Utilisateur
ME
Sujet
MOUHY (1752)
Objet
p. 51 : "RYER (Isaac du) Sécretaire du Duc de Bellegrade, & peut-être pere, de Pierre du Ryer. Il quitta son maître & s'en repentit. Peu de tems après se trouvant accablé de misére, il fut obligé de prendre un emploi de Commis au Port S. Paul, il mourut dans la pauvreté. Il est l'Auteur de trois Pastorales & de plusieurs autres Pœsies. Il vivoit en 1609."
Utilisateur
ME
Sujet
LERIS (1763)
Objet
p. 571 : "DU RYER (Isaac), travailla pour le Théatre au commencement du dix-septieme siecle. […] Il avoit été Secretaire du Duc de Bellegrade, mais ayant quitté ce Seigneur, il fut réduit à prendre un emploi de Commis au Port S. Paul, & mourut dans l'indigence."
Utilisateur
ME
Sujet
McGowan (1978) bibliographie
Objet
Sources imprimées des vers de ballets, p. 316 :
Du Ryer (Isaac) : Le Temps perdu. Paris, T. du Bray, 1610, in-8.
Utilisateur
MM
Sujet
CHAMFORT (1776)
Objet
Vol. II, p. 544 : "DURYER, (Isaac) […] Cet Auteur, d'abord Secrétaire du Duc de Belle-Garde, ensuite commis au Port Saint-Paul, mourut dans l'indigence."
Utilisateur
ME
Sujet
BEAUCHAMPS (1735)
Objet
Vol. II, pp. 18-22 :
"1609.
ISAAC DU RYER, étoit secretaire de Roger de Bellegrade, duc & pair de France, chevalier des deux ordres du roi, premier gentilhomme de la chambre, grand écuyer, & lieutenant general au gouvernement de Bourgogne. Il devoit suivre son maître dans son voïage de Florence ; mais il fut raïé de la liste. Piqué de ce changement, il quitta le duc de Bellegrade, & ne fut pas longtems à s'en repentir ; c'est de lui-même qu'on apprend ces circonstances dans les stances adressées à M. le Breton, secretaire de M. le Grand.
Je ne puis plus, Breton, retenir mes soupirs,
Il faut que je me plaigne…..
Te voilà dans Florence, où mille beaux objets
Font que de tes beaux vers maintenant tu t'escrimes,
Et je languis icy, n'ayant plus de sujets,
Eloigné de celui qui cherissoit mes rimes.
Je veux, ce me dit-il, te mener avec moy.
Dieu sçait combien me plut cette douce parole,
Et au partir de-là, sans me dire pourquoy,
Cinq ou six jours après je fus rayé du role.
Après un si grand tort, qui n'a point de pareil,
Qui n'eût eu l'humeur prompte, & n'eût fait sa retraite?
Las! Je l'ai fait aussi sans avoir pris conseil,
M'en blâme qui voudra, c'est une chose faite,
Et dans les stances adressées à Cesar-Auguste de Bellegarde, baron de Termes, frere de Roger, il reproche à sa pauvreté d'avoir été cause du mauvais procedé qu'il a eu avec son maître.
Et tu as tellement signalé ma misere,
Que ce que le respect me dessendoit de faire,
Séduit par un sergent, je l'ai fait contre lui.
Sans maître, sans protecteur, & sans fortune, il fut obligé d'accepter un emploi de commis au port saint Paul, de dix écus par mois ; ce qui lui donna occasion de faire plusieurs pieces de vers ; quoiqu'il fût dans la disgrace du duc de Bellegarde, il lui dédia le recueil des es ouvres, sous le titres de tems perdu.
[…]
Par ce recueil de 1624. on voit qu'Isaac du Ryer avoit une niéce appellée Françoise, religieuse à Longchamp, & que son fils appellé Pierre, a fait des vers latins à l'honneur de son pere. Cette remarque peut servir à faire connoître que ce Pierre fils d'Isaac, pourroit être celui qui étoit de l'académie françoise, si connu par ses pieces de théatre, & par ses traductions."
Utilisateur
ME