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BNF Cat.
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"Poète et homme de lettres.
Formes rejetées du nom de l'auteur :
Regnault de Segrais, Jean
Segrais, Jean Regnauld de"
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LoC Cat.
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Nom = Segrais, Jean Reagnuld de
Segrais, Jean Reganauld de
Segrais, Jean Reginald de
Segrais, Jean Regnauld de
Segrais, Jean Regnault de
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MOUHY (1752)
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p. 27 :
"SEGRAIS (J. REN. DE). Gentilhomme. Né en 1624. Mort en 1701.
Célébre par ses Pastorales, & surtout par les Romans de la Princesse de Cleves & de Zaïde, qui rendront son nom immortel. Quoique Madame de la Fayette & M. le Duc de la Rochefoucault ayant eu part à ces ouvrages, c'est lui qui les a écrits. Il étoit attaché à Mademoiselle : il tomba dans sa disgrace sans qu'on en ait sçu la cause. M. le Prince tâcha de le consoler de ce malheur, par la protection qu'il lui accorda. Segrais se maria avantageusement en Normandie, dont il étoit, & où vêcut jusqu'à sa mort avec la considération, l'amitié & l'estime de tout ce qu'il y avoit de plus distingué dans sa Province."
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LERIS (1763)
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pp. 688-689 : "SEGRAIS (Jean RENAUD de), de l'Académie Françoise, fut attaché auprès de Mademoiselle de Montpensier, en qualité de Gentilhomme ordinaire ; mais ayant tombé dans sa disgrace, sans qu'on en sache véritablement la cause (On prétend que cette disgrace vint d'avoir cabalé pour empêcher le mariage que Mademoiselle voulut contracter, & qu'elle contracta effectivement en secret, avec M. de Lauzun.), il se rétira à Caen, sa patrie, où il fit un mariage avantageux avec une de ses parentes, & vécut considéré & aimé de tout ce qu'il y avoit de plus considerable dans la Province, jusqu'à sa mort arrivée le 25 Mars 1701, étant âgé de soixante-onze ans. Il a fait des Pastorales estimées ; mais son ouvrage le plus considerable est la traduction en vers françois de l'Eneide de Virgile ; car à l'égard des romans de Zaïde & de la Princesse de Cleves, connus sous son nom, on a toujours prétendu, & on prétend encore, quoi qu'en dise le Segraisiana, que Mme de la Fayette & le Duc de la Rochefoucault en sont les vrais Auteurs, & qu'il n'ya tout au plus eu que très-peu de part. On peut voir à ce sujet les Remarques du Temple du goût, de M. de Voltaire."
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CHAMFORT (1776)
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Vol. II, p. 607 : "SEGRAIS (Jean-Renaud de) de l'Académie Françoise […]."
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BEAUCHAMPS (1735)
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Vol. II, pp. 278-279 :
"1653.
JEAN RENAUD, sieur DE SEGRAIS, né à Caën le 22. août 1624. mort d'hidropisie dans la même ville le 25. mars 1701. âgé de 77. ans, de l'académie françoise.
La mort d'Hippolite […]
On ne sçait point dans quel tems il fit cette tragédie.
C'est un ouvrage de sa jenesse, qu'il entreprit pour amuser Mademoiselle, on croit même qu'il l'avoit apporté de province ; en ce cas là il faudroit le placer quatre ou cinq ans plûtôt. Quoiqu'il nous reste peu de chose de Segrais en pieces de théatre, il est si celebre par ses autres écrits, qu'on a été bien aise d'avoir un pretexte pour placer ici son nom.
[…]
L'amour guéri par le tems, […] se trouve à la suite du Segraisiana […]. L'éditeur de Segraisiana nous apprend que ce fut par la négligence de l'un. & par l'impolitesse de l'autre que cette piece ne parut point ; Segrais, dégoûté des lenteurs & des brusqueries du musicien, ne songea pas même à la retirer de ses mains.
Madmoiselle, dont il étoit gentilhomme, le disgracia ; on ignore les raisons, & l'année de cette disgrace. Il en fut dédommagé par les faveurs de M. le Prince, & par un mariage avantageux qu'il fit en Normandie, où il se retira, jouissant jusqu'à sa mort, de ses amis, & de sa réputation."
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