Personne : Jean Schelandre

Titre Date Rôle
Tyr et Sidon 1628 auteur
Tyr et Sidon Inconnue auteur

  • BNF Cat.
    "Poète. Forme rejetée du nom de l'auteur : Anchères, Daniel d'"
    ME
  • Asselineau

    Il était né vers 1585 dans le Verdunois, de parents calvinistes. Sa famille, alliée à plusieurs maisons illustres, entre autres à celle de La Marck, avait fourni à la noblesse militaire plus d’un vaillant capitaine. Son père est particulièrement cité pour avoir soutenu en 1588 le siège de Jamets … Après avoir fait à l’université de Paris des études brillantes, le jeune Schelandre fut envoyé en Hollande pour y faire ses premières armes. Entré simple soldat dans l’armée de Turenne, il passa successivement aux grades de lieutenant et de capitaine. Il mourut en 1635, dans son château de Saumazènes, des suites des blessures qu’il avait reçues en Allemagne pendant la retraite du cardinal de La Valette.

    Charles Asselineau (1854), cité dans Ancien théâtre françois, Paris, Jannet, 1856, t. VIII, p. 6. [MB]


  • MOUHY (1752)
    p. 52 : "SCHELANDRE (Jean de) Officier des Troupes du Roi. A l'âge de 25 ans, il avoit composé trois parties d'un ouvrage intitulé LA STUARDINE, ouvrage dont Jacques I. Roi d'Angleterre faisoit cas. On sçait par une Préface qui est à la tête de la Tragédie de TYR & de SYDON, faite par F.O.P. que Schelandre étoit homme de Lettres & de guerre, & qu'il n'a fait qu'une Tragédie intitulée, HECTOR, en 1628."
    ME
  • LERIS (1763)
    p. 687 : "SCHELANDRE (Jean), étoit homme de Lettres, & Guerrier. […]"
    ME
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 59-62 : "1628. JEAN DE SCHELANDRE. […] On ne connoît Schelandre que par cette preface de F.O.P. qui nous le représente comme faisant profession des armes & des lettres. Il ajoute, que si des considerations importantes ne lui donnoient, malgré lui, le tems de solliciter des procès, & de faire des livres, il ne seroit pas homme à entretenir le théatre de combats en peinture, tandis que les autres se battent à bon escient. Il avoit composé à l'âge de 25. ans trois livres d'une Stuardine, admirée par Jacques I. roi d'Angleterre ; le reste de la preface est emploïé à répondre tant bien que mal aux objections de la tragicomédie de Tyr & Sidon, que Schelandre n'avoit fait imprimer que par les conseils de cet ami. Il est dit dans l'avis de l'imprimeur au lecteur, qu'elle avoit été composée pour un théatre public ; mais que comme il s'y pouvoit trouver quelque chose de malséant dans la bouche de personnes plus retenues que des comédiens, & que l'appareil de quelques représentations de scenes causeroit plus de frais qu'une compagnie particuliere n'en pourroit peut-être faire pour une seule fois, l'auteur, pour remedier à ces deux inconveniens, a supprimé des vers & des scenes entieres des deux journées de Tyr & de Sidon, & n'en a fait qu'une, qu'on pourroit intituler Méliane. Il faut observer que ces sortes de représentations domestiques étoient fort communes dans ce tems-là ; les plus honnêtes-gens ne se faisoient point un scrupule de s'assembler pour jouer entre eux des piéces de théatre. Dans l'origine de la tragédie en France vers 1552. les plus fameux pœtes représentoient leur tragédies ou celles de leurs amis. Jodelle, Belleau, la Peruse, étoient eux-mêmes leurs acteurs. Depuis même que les comédiens du roi représentent tous les jours à Paris, il s'est formé de tems en tems des societés pour jouer la comédie ; & ce goût est devenu si général depuis 1727. que de jeunes seigneurs, & de jeunes dames de la cour représenterent devant la reine des piéces de Moliere ; & qu'on pourroit compter aujourd'hui dans Paris 5. ou 6. théatres, où l'on ne se borne pas au plaisir de s'amuser ; on y forme des acteurs & des actrices ; on y donne des pieces nouvelles pleines d'esprit & d'agrément, qui font trop d'honneur à ceux qui les ont composées, pour ne pas les faire connoître. Messieurs de Montcrif, Coypel, & Morant ne seront pas fâchés de trouver leurs noms dans un ouvrage où l'on parle de tous ceux qui se sont distingués parmi nous dans le genre dramatique."
    ME