Personne : Jean Rotrou

Titre Date Rôle
Venceslas 1647 auteur
L’Hypocondriaque 1628 auteur
La Bague de l’oubli 1628 auteur
Cléagénor et Doristée Entre 1630 et 1639 auteur
Les Occasions perdues 1631 auteur
L’Heureuse constance 1631 auteur
Les Ménechmes 1630 auteur
Hercule mourant Entre 1630 et 1639 auteur
Célimène 1633 auteur
La Belle Alphrède Entre 1630 et 1639 auteur
L’Heureux naufrage 1633 auteur
La Céliane 1634 auteur
La Pèlerine amoureuse 1634 auteur
Le Filandre 1635 auteur
Agésilan de Colchos 1635 auteur
L’Innocente infidélité 1634 auteur
Amélie 1633 auteur
Les Sosies 1636 auteur
Les Deux pucelles 1636 auteur
Laure persécutée 1637 auteur
Antigone 1637 auteur
Les Captifs, de Plaute 1638 auteur
Crisante 1635 auteur
Clarice 1641 auteur
Célie 1645 auteur
La Sœur 1645 auteur
Le Véritable Saint Genest 1646 auteur
La Florimonde 1635 auteur
Don Lope de Cardonne 1649 auteur
Bélisaire 1643 auteur
Clorinde 1635 auteur
Cosroès 1704-11-20 auteur
Diane 1630 auteur
Don Bernard de Cabrère 1646 auteur
Iphigénie 1640 auteur
L’Aveugle de Smyrne 02-1637 auteur
Cosroès 1648 auteur
Ballet de la vallée de misère 1633 auteur
La Naissance d’Hercule 1650 auteur
Amarillis 1652 auteur
Métamorphose des yeux de Philis en astres Inconnue auteur
Don Alvare de Lune Inconnue auteur
La Comédie des Thuileries 1635 auteur
La Grande Pastorale 1642 auteur

  • BNF Cat.
    "Poète et dramaturge. Formes rejetées du nom de l'auteur : Rotrou, Jean D. R. (1609-1650) (pseudonyme) D. R. (1609-1650) (pseudonyme)"
    ME
  • LANCASTER
    FDL17c, Part I, Vol. 1, p. 286: "For the first time in the history of the French stage, tragi-comedy becomes the leading genre. Its success in the years 1628-1629 is due primarily to Pichou, Du Ryer and Rotrou.[…] Rotrou turns for inspiration to Spain."
    MC
  • LANCASTER
    FDL17c., Part I, Vol. 1, p. 310: “Jean Rotrou was born at Dreux in 1609 of a family that furnished three mayors to the town in the sixteenth and seventeenth centuries. It is quite probable that he succeeded Hardy as the regular “pœt” of the troupe installed at the Hôtel de Bourgogne. He was protected by Chapelain and Richelieu and became one of the latter’s “cinq auteurs”. As he had studied law and become an “avocat au Parlement”, it is not surprising that he purchased the office of “lieutenant particulier au bailliage de Dreux” in 1639. He married the following year and ultimately became the father of six children. The well-known account of his heroic death in an epidemic of 1650, when he refused to leave the town because he felt that the duties of his office held him there, is probably, but not certainly true, as we have no account of it written less than a half century after the event. It has served at any rate to consecrate Rotrou’s memory, inspire a sculptor, and occasion an eloquent piece of French prose, contained in a letter in which Rotrou declined to leave the infected town:

    Ce n’est pas que le péril ne soit fort grand, puisqu’au moment que je vous écris, les cloches sonnent pour la vingt-deuxième personne qui est morte aujourd’hui. Elles sonneront pour moi quand il plaira à Dieu.

    Rotrou was a very prolific writer, who often shows imagination and fancy. He was the first French adapter of Spanish plays and owed a good deal to Italian and Latin dramas. He wrote some of the best tragic-comedies of his generation and had considerable importance in the history of both tragedy and comedy (the dates of Rotrou’s plays have been discussed by Stiefel in a long and important article, Z.F.S.L., XVI (1894), 1-49, that has been pretty generally accepted as the last word on the subject, but, while he collected much material of value, he interpreted it in an arbitrary fashion that led him to conclusions often difficult to accept. Moreover, he did not take into consideration the fact that some of Rotrou’s plays appear in Mahelot’s list and others do not and that, as that document was completed about February, 1634, we have in this fact a valuable test for the dates of certain plays)."
    MC
  • LANCASTER
    FDL17c., Part I, Vol. 2, p. 757: “Few comedies were written till about 1628, when the genre was revived under another name by Baro. It was favored by Rotrou, Corneille, and Claveret, who were instrumental in creating the comédie de mœurs.”
    MC
  • MOUHY (1752)
    p. 25 : "ROTROU (J. DE). Lieut. Part. Né en 1609. Mort en 1650. Il étoit de Dreux, où il occupoit les Charges de Lieutenant-Particulier & d'Assesseur Criminel. Il étoit né Pœte, & dès l'âge de 15 ans il commençoit à faire des Vers. Il étoit possédé par la passion du jeu. Pour s'empêcher de perdre, à la fois, tout ce qu'il avoit, il jettoit l'argent que les Comédiens lui comptoient, pour ce qui lui revenoit de ses Piéces, sur un tas de fagots qu'il tenoit enfermés dans son cabinet ; quand il manquoit d'espèces, il secouoit les fagots & ramassoit celles qui tomboient. Par cette précaution, il étoit sûr de ne pas dépenser tout son argent, & d'en trouver pour subvenir à ses besoins. M. le Cardinal de Richelieu le protégeoit, & le choisit pour être du nombre des cinq Auteurs. Il mourut d'une fiévre pourpreuse à l'âge de 41 ans."
    ME
  • LERIS (1763)
    pp. 676-677 : "ROTROU (Jean), né à Dreux le 21 Août 1609, fut Lieutenant particulier, Assesseur criminel, & Commissaire-Examinateur au Comté & Bailliage de cette ville, où il faisoit son séjour ordinaire, & où il mourut d'une fievre pourpreuse & épidémique qui emporta beaucoup de monde, le 28 Juin 1650, n'ayant pas voulu quitter Dreux, où il pensoit que sa présence étoit nécessaire dans ces circonstances fâcheuses, & fut enterré dans l'Eglise paroissiale de S. Pierre. Il étoit frere du sieur ROTROU, Seigneur de SADREVILLE, Receveur des Consignations du parlement de Paris, & dont les descendans sont aujourd'hui dans la Robe. Dès l'âge de quinze ans il faisoit des vers, & il s'est distingué du commum des Pœtes de son tems, de maniere qu'on l'estime encore à présent. Le grand Corneille appelloit ordinairement ROTROU son pere ; & le Cardinal de Richelieu, qui le considéroit, l'avoit choisi pour être l'un des CINQ AUTEURS : il ne fut pas de l'Académie Françoise, parce que dans les commencemens on n'y admettoit que ceux qui avoient leur demeure fixe à Paris. Il étoit joueur & grand dépensier, par conséquent mal à son aise ; & lorsqu'il étoit pressé d'argent, il faisoit une piece en deux nuits. Cependant malgré le grand nombre qu'il en a composé, & dont plusieurs se ressentent de cette précipitation, on y trouve de l'élevation, & une expression qui répond parfaitement bien à la noblesse de l'imagination, du moins dans la plûpart. […]"
    ME
  • McGowan (1978) bibliographie
    Sources imprimées de vers de ballets, p. 318 :
    Rotrou (Jean de) :
    La Diane - comédie - et autres œuvres du mesme auteur. Paris, F. Targa, 1635, in-8.
    MM
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. II, p. 601 : "ROTROU, (Jean) Lieutenant-Particulier au Baillage de Dreux, où il naquit en 1609, mort d'une fievre épidémique en 1650. […]"
    ME
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 105-116 : "1631. 1650. JEAN DE ROTROU, né à Dreux en 1611. lieutenant particulier de la même ville, où il mourut d'une fiévre pourpreuse le 27. juin 1650. dans sa 39e année. […] On peut lever la contradiction qui se trouve dans les titres de la Florimonde, & de dom Lope de Cardonne, en disant, que l'une est le dernier ouvrage comique, & l'autre le dernier ouvrage tragique de Routrou ; si l'on songe qu'il n'a vêcu que trente-neuf ans, & qu'il n'a commencé d'écrire qu'à vingt, on trouvera que c'est beaucoup que trente-cinq pieces de théatre ; cependant on lui en donne encore six […]. Il est si difficile de pouvoir rassembler toutes les pieces de Rotrou, que je ne puis rien décider sur ces dernieres que je n'ai point vûes ; plus de vingt catalogues que j'ai consultés, & qui ne s'accordent point, n'ont été là-dessus d'aucun secours. M. Titon du Tillet dans son Parnasse françois, nous apprend une particularité assez plaisante sur Rotrou. Voici ses termes. "Il étoit joueur, & il avoit une maniere singuliere pour s'empêcher de perdre tout son argent à la fois. Quand les comédiens lui apportoient un présent pour le remercier d'une de ses pieces, il jettoit ordinairement les pistoles, ou les louis sur un tas de fagots qu'il tenoit enfermés ; & quand il avoit besoin d'argent, il étoit obligé de secouer de ces fagots pour en faire tomber quelques pistoles ; ce qui l'empêchoit de prendre tout son argent à la fois, & lui faisoit laisser toujours quelque chose en reserve"
    ME