Personne : Isaac Benserade/deBensserade

Titre Date Rôle
Le Carnaval, mascarade 1675-10-17 auteur
Ballet de Flore 1669-02-13 auteur
Ballet de la raillerie 1659-02-19 auteur
Ballet de la revente des habits du ballet et de comédie 1655-01-06 auteur
Ballet des Arts 1663-01-08 auteur
Ballet des muses 1666-12-02 auteur
Ballet royal de l’impatience 1661-02-14 auteur
Cléopâtre 1635 auteur
Le Grand divertissement royal de Versailles 1668-07-18 auteur
Gustaphe 1637 auteur
Iphis et Iante 1634 auteur
La Mort d’Achille et la dispute de ses armes Inconnue auteur
La Naissance de Vénus (ballet royal) 1665-01-26 auteur
La Pucelle d’Orléans Inconnue auteur
Le Divertissement royal 1670-02-04 auteur
Le Grand porte-diadème 1668-01-18 auteur
Le Triomphe de l’amour 1681-01-21 auteur
Les Noces de village 1663-10-03 auteur
Ballet des Saisons 1661-07-23 auteur
Méléagre XVIIe siècle auteur
Ballet de Cassandre 1651-02-26 auteur
Ballet royal de la Nuit 1653-02-23 auteur
Ballet des Proverbes 1654-02-17 auteur
Ballet du Temps 1654-11-30 auteur
Les Noces de Pelée et de Thétis 1654-04-14 auteur
Ballet des Plaisirs 1655-02-04 auteur
Ballet des Bienvenus 1655-05-30 auteur
Ballet de Psyché 1656-01-16 auteur
Ballet de l’Amour malade 1657-01-17 auteur
Ballet royal d’Alcidiane 1658-02-14 auteur
Le Carnaval, mascarade 1668-01-18 auteur
Ercole amante 1662-02-07 auteur
Les Plaisirs de l’île enchantée 1664-05-07 auteur

  • BNF Cat.
    "Né en 1612 d' après IBN. - Poète de cour. - Auteur dramatique. Formes rejetées du nom de l'auteur : Bensseradde, Isaac de ; Bensserade, Isaac de."
    SAF
  • MOUHY (1752)
    pp. 3-4 : "Gentilhomme. Né en 1612. Mort en 1691. Il étoit parent du Cardinal de Richelieu par sa mere, & natif de Lions en Normandie. Il fut d'abord destiné à l'État Ecclésiastique : mais son amour pour la belle Corse Comédienne, lui fit quitter la Sorbonne où il étudioit. Il fit pour lui plaire Cleopatre à l'âge de 18 ans. Son esprit & ses bons mots le firent connoître à la Cour, il perdit la protection de la Duchesse d'Aiguillon à cause d'une Epigramme dans laquelle il paroissoit qu'il ne regrettoit le Cardinal de Richelieu qu'à cause de la pension qu'il perdoit à sa mort. Il fut dédommagé de cette desgrace par les bienfaits de Louis XIV. & du Cardinal de Mazarin. Il fit beaucoup de vers pour les Ballets du Roi, dans lesquels il caractérisoit les personnages & ceux qui les représentoient. C'étoit principalement pour ces petits Ouvrages qu'il avoit des talens. Il y a quatre vers de lui qu'on va citer parce qu'on doute qu'ils se trouvent ailleurs : Adieu gradeur, fortune, adieu vous & les vôtres, Je ne veux point ici vos faveurs mandier, Adieu vous-même, Amour, bien plus que tous les autres Difficile à congédier."
    SAF
  • LERIS (1763)
    pp. 510 : "Né en 1612 à Lyons, proche Rouen, étoit, à ce qu'ont prétendu quelques Auteurs, d'une noble famille de Normandie, issue d'un Grand Maître de l'Artillerie sous Louis XII. & alliée au Cardinal de Richelieu. Il naquit dans la Religion Réformée ; mais il n'y fut pas élevé, car il n'avoit pas encore sept ans lorsque son pere se fit Catholique. Le jeune Benserade fut d'abord destiné à l'état ecclésiastique ; mais son amour pour la Bellerose, Comédienne, lui fit, dit-on, changer de dessein. Il se fit connoître à la Cour par ses railleries fines, innocentes & agréables, qui lui attirerent l'estime & l'amitié de tout le monde, avec la protection du Cardinal de Richelieu, & de celui de Mazarin, qui lui firent obtenir différentes pensions. Il fut reçu à l'Académie Françoise en 1674. Son Sonnet de Job, & celui d'Uranie par Voiture, partagerent la Cour & la Ville. Benserade mourut le 19 Octobre 1691, âgé de soixante-dix-huit ans, ayant eu l'artere coupée dans une saignée de précaution pour se préparer à se faire tailler. Outre les Métamorphoses d'Ovide en Rondeaux, qui est son moindre Ouvrage, il a laissé vingt-un Ballets, rapportés dans ce Dictionnaire, & six Tragédies…. Il excelloit sur-tout dans les vers du Ballet, mêlant aux descriptions des Dieux & des Déesses, des peintures allégoriques, vives & ressemblantes des personnes de la Cour. Sa vie, composée par l'Abbé Tallemant, de l'Académie Françoise, est imprimée à la tête de ses OEuvres, recueillies en deux volumes in-12. On peut aussi consulter à son sujet le Dictionnaire de Bayle."
    SAF
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. 2, pp. 145-148 : "Isaac de Benserade, ou Bensserade, de l'académie françoise, né à Lions, petite ville de la haute Normandie, proche de Rouen, en 1612, mort en 1691, dans sa 78e année. … Ses parens étoient de la religion ; mais son pere se fit catholique, & le jeune Benserade fut confirmé à l'âge de 7 à 8 ans. Baile a tort de lui contester sa noblesse. Il étoit bon gentilhomme, & suivant les apparences, parent du cardinal de Richelieu par sa mere : on le destina d'abord à l'état éclesiastique ; mais son goût pour le théatre, & sa passion pour la Bellecorse lui firent quitter la Sorbonne où il étudioit ; ce fut pour plaire à cette comédienne qu'il composa la Cleopatre à l'âge de 18. ans. Il se produisit de bonne heure à la cour, & dans le grand monde, où ses saillies, & ses bons mots lui donnerent beaucoup d'agrémens. Le cardinal de Richelieu l'aimoit, & lui faisoit du bien ; après sa mort il perdit la protection de la duchesse d'Aiguillon par l'épigramme suivante. Cy gist, ouy gist par le morbleu, Le Cardinal de Richelieu, Et ce qui cause mon ennuy, Ma pension avecque luy. Il plut au cardinal mazarin, qui lui donna des pensions sur des benefices : devenu le pœte de la cour, le roi lui faisoit souvent des gratifications, dont il se fit une rente viagere sur Lyon de cinq cens écus ; il se dégoûta jeune du théatre, c'est-à-dire à l'âge de trente ans. Lisez pour les autres particularités de sa vie, l'abbé Tallemant, le Menagiana, & Baile ; il mourut d'une saignée de précaution, pour se préparer à se faire tailler, le chirurgien lui coupa l'artere."
    SAF