Personne : Georges Scudéry

Titre Date Rôle
Le Trompeur puni 1631 auteur
Le Vassal généreux 1632 auteur
La Comédie des comédiens 11-1634 auteur
Orante 1633 auteur
Le Fils supposé 1635 auteur
Le Prince déguisé 1635 auteur
La Mort de César Entre 1630 et 1639 auteur
Didon Entre 1630 et 1639 auteur
L’Amant libéral 1636 auteur
L’Amour tyrannique 1638 auteur
Eudoxe Entre 1640 et 1649 auteur
Ibrahim 1641 auteur
Arminius 1642 auteur
Axiane Entre 1640 et 1649 auteur
Andromire 1641 auteur
Ligdamon et Lidias 1629 auteur
Ballet du banquet de la vertu et de l’envie 1635 auteur
Lucidan 1639 auteur
Annibal 1631 auteur

  • BNF Cat.
    "Militaire. - Auteur de romans. - Auteur dramatique"
    ME
  • LANCASTER
    FDL17c., Part I, vol. 2, p. 472-3: “Scudéry made his début probably in 1630. His father belonged to a noble family of Provence, but had taken up his residence at Le Havre because of his career as an army officer and administrator. There he married and became in 1601 the father of Georges, of the more famous Madeleine in 1608 (the best account of Georges de Scudéry’s life, with abundant biographical references and elaborate analyses of his plays, is found in A. Baterau’s Georges de Scudéry als Dramatiker,, Leipzig, Emil Stephan, 1902. It should be supplemented by the frequent references to this author in Lachèvre’s Bib. Rec. and Rec. Lib). After the death of his parents, Georges was apparently brought up by his relatives and served in the army for a number of years, taking part in the affair of the Pas de Suze (March, 1629). He left the regiment of Guards not long after this date and wrote his first play (“Ligdamon que je fis en sortant du Régiment des Gardes, et dans ma premiere jeunesse” Au lecteur to his Arminius), which could hardly have been composed and acted before 1630. His first published work had appeared in 1629 (A sixain to the Archbishop of Aix in the Ostreomyomachie, a collection of pœms by various authors published at Toulouse by S. David in 1629). Two years later he brought out Le Temple, a pœm in honor of Richelieu, and, the following year, published an edition of Théophile’s works with a fiery introduction in which he defends this “grand et divin” author. But his literary activity during this decade is largely dramatic. He composed sixteen plays and took a leading part in the attack made upon Corneille’s Cid. Long before he retired from the stage he was one of the principal dramatists of the day, distinguishing himself in comedy and tragedy as well as in his favourite genre, tragic-comedy. His subsequent collaboration with his sister in the novels that appeared under his name, but for which the chief credit is due to her, is well known. They were both prominent figures in the upper society of their day. Georges became a member of the Academy and was for a number of years Governor of Notre Dame de la Garde at Marseilles. His epic, Alaric, appeared in 1654. He died in 1667.
    Both by nature and by his life in the army he was fitted for the kind of tragic-comedy, depending chiefly on startling episodes and rapid action, to which he first devoted himself. He began his dramatic career by writing three tragic-comedies based upon the Astrée.”
    MC
  • LANCASTER
    FDL17c., Part I, vol. 2, p. 474: “Scudéry composed sixteen plays. This is a list of them with the most probable dates of the first performance of each: Ligdamon et Lidias (early in 1630), le Trompeur puny (1631), le Vassal généreux (1632), la Comédie des comédiens (1632), Orante (1633), Le Fils supposé (1634), Le Prince déguisé (1634), la Mort de César (early in 1635), Didon (end of 1635 or early in 1636), L’Amant libéral (1636 or first half of 1637),L’Amour tyrannique (1638), Eudoxe (1639), Andromire (1640), Ibrahim (end of 1641 or 1642), Arminius (written in 1642 or 1643, but not acted before the end of 1643), Axiane (end of 1643). These dates are determined partly by the time of printing, partly by the following considerations: the first was composed after he left the army; the third and fourth are mentioned in the preface to the second; the Gazette states that the fourth was played on Nov. 28, 1634; the fifth, sixth and seventh are mentioned in the preface to the fourth; the Mort de César was in its third act when La Pinelière’s Parnasse (1635) was prepared for publication and before April 3, 1635, when reference is made to it by Guez de Balzac; Scudéry’s was at work on Didon when he wrote the preface to the Comédie des comédiens, printed April 10, 1635; L’Amant libéralis mentioned during the controversy over the Cid. L’Amour tyrannique probably followed the Sentiments de l’Académie sur le Cid; Eudoxe preceded Andromire, which was Scudéry’s thirteenth play; L’illustre Bassa was not written till after Andromire was published; the last two plays had not been acted when the preface to Arminius was written. This last document is especially important, as Scudéry gives in it the names of his previous plays and the order in which he had composed them. These dates differ considerably from those given by Batereau, whose usually reliable book is marred in respect to dates of acting by his pathetic confidence in the frères Parfaict.”
    MC
  • MOUHY (1752)
    p. 27 : "SCUDERY (GEOR.). de l'Ac. Fr. Né en 1601. Mort en 1667. Il étoit originaire du Royaume de Naples, & né au Havre-de-Grace dont son pere étoit Gouverneur. Il voyagea beaucoup dans sa jeunesse, & servit sur terre & sur mer une partie de sa vie. Il donna sa premiere Tragédie en sortant du Régiment des Gardes. Il eut la place de Vaugelas à l'Académie Françoise. Il étoit bon ami : il en fit preuve, en n'abandonnant point Théophile dans sa disgrace, & en faisant imprimer les œuvres de ce malheureux Pœte après sa mort. Scudery a joui pendant sa vie d'une grande réputation : Despreaux, qui trouvoit peut-être avec raison qu'elle étoit au-de-là de ce qu'il méritoit, l'a traité bien mal dans ses Satyres. Il étoit frere de l'illustre Mademoiselle de Scudery, qui s'est fait par ses Romans une très-grande réputation."
    ME
  • LERIS (1763)
    p. 687 : "SCUDÉRY (Georges de), étoit issue d'une noble famille de Naples, & naquit en 1601 au Havre de Grace, dont son pere étoit Gouverneur. Il voyagea beaucoup dans sa jeunesse, & servit ensuite long-tems sur terre & sur mer. Il obtint le Gouvernement du château de Notre-Dame de la Garde, près Marseille, & fut reçu à l'Académie Françoise Militaire à la place de Vaugelas en 1649. Il étoit frere de l'illustre Magdeleine de SCUDERY, morte le 2 Juin 1701, âgée de quatre-vingt-quatorze ans, & qui s'est fait par ses romans une très-grande réputation. SCUDERY étoit un des plus féconds Ecrivains de son tems ; outre ses pieces de Théatre qu'il commença à composer en 1629, au sortir du Régiment des Gardes, il a fait quantité de Poésies, formant le nombre de plus de douze mille vers, & un Roman, le Caloandre fidele. C'est cette fécondité qui a fait dire à Despréaux dans sa deuxieme Satyre : Bienheureux Scudery, dont la fertile plume Peut tous les mois sans peine enfanter un volume! Tes écrits, il est vrai, sans art & languissans, Semblent être formés en dépit du bon sens : Mais ils trouvent pourtant, quoi qu'on en puisse dire, Un Marchand pour les vendre, & des sots pour les lire. Il mourut à Paris le 14 Mai 1667. […]"
    ME
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. II, pp. 606-607 : "SCUDERY (Georges) né au Havre de Grace, dont son pere étoit Gouverneur, en 1601, d'une famille originaire de Naples, fut de l'Académie Françoise, & mourut à Paris en 1667. […]"
    ME
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 99-105 : "1631. 1643. GEORGES DE SCUDERY, né au Havre de Grace en 1601. mort d'apoplexie le 14. mai 1667. âgé de 66. ans, de l'academie françoise. […] Il sortoit d'une famille noble originaire du roïaume de Naples, établie depuis plusieurs siecles en Provence. Son pere, après avoir servi avec distinction sur terre & sur mer, eut le gouvernement du Havre de Grace. M. l'abbé d'Olivet met par erreur sa naissance en 1600. Dans sa jeunesse il avoit voïagé dans presque toute l'Europe ; il avoit suivi le parti des armes ; & ce fut en sortant du regiment des gardes, qu'il composa sa premiere piece ; il se donne lui-même pour guerrier, & dit qu'il a passé plus d'années dans un camp que d'heures dans son cabinet. Il fut dans la suite gouverneur du fort de nôtre-dame de la Garde, château dépendant de la ville de Marseille. Voïez ce qu'en dit Chapelle dans son voïage. Scudery joignoit à ce titre celui de capitaine entretenu sur les galeres de sa majesté. Il eut la place de Vaugelas à l'academie ; il avoit épousé une demoiselle de Martinvast, bonne maison de Normandie. Segrais dit qu'elle avoit beaucoup d'esprit ; il en eut un fils qui fut tenu sur les fonts de baptême par mademoiselle, & M. le duc de S. Aignan. C'est à Scudery que nous devons le recueil des pœsies d'Eleasar de Sarcilly, sieur de Chandeville, jeune homme, dit M. Huet, qui avoit un rare talent pour la pœsie françoise, mort en 1633. âgé de 23. ans. Scudery étoit bon ami, quelque dangereux qu'il fût de paroître attaché à Théophile, il ne l'abandonne point dans sa disgrace, & prit soin après sa mort de recueillir ses œuvres. Sa versification douce & coulante dégoûta de celle de Chapelain. Despreaux l'a trop maltraité dans ses satires ; on ne doit point oublier qu'il étoit frere de l'illustre mademoiselle de Scudery, qui donnoit la plûpart de ses ouvrages sous son nom."
    ME