Personne : Claude L’Estoile

  • BNF Cat.
    "Fils de Pierre de L'Estoile ; membre fondateur de l'Académie française ; collaborateur littéraire de Richelieu"
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  • BNF Cat.
    Formes rejetées du nom de l'auteur : L'Estoille, Claude de L'Etoile, Claude de
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  • MOUHY (1752)
    p. 12, "ESTOILE (CL DE L'). Sr de Saussay. Né en 1602. Mort en 1652. Il étoit de fort bonne famille, & ne voulut s'occuper que de Belles-Lettes & d'amour. Il étoit un des cinq Auteurs choisis par le Cardinal de Richelieu. Il avoit une probité dure, & ne flatoit personne : il étoit pauvre, & n'en murmuroit pas : il se maria par inclination à une femme qui n'étoit pas plus riche que lui, & qui l'obligea de se retirer avec elle à la campagne, où il finit ses jours agé de cinquante ans."
    ME
  • CHAMFORT (1776)
    Vol. II, p. 579 : "LÉTOILE, (Claude) Seigneur du Saussay, petit-fils & arriere petit-fils de deux Présidens, des Ecrits desquels on a tiré le journal d'Henri III., fut des premiers reçu à l'Académie Françoise, & composa la Belle Esclave, & l'Intrigue des Filoux. Il étoit un des cinq auteurs que le Cardinal de Richelieu employoit pour travailler à ses Comédies. Il mourut âgé d'environ 50 ans."
    ME
  • BEAUCHAMPS (1735)
    Vol. II, pp. 212-214 : "1643-1647. CLAUDE DE L'ESTOILLE sieur du Saussay & de la Boissiniere, né à Paris en 1597. mort en 1651. âgé de 54. ans, de l'académie françoise. […] Pelisson & M. l'abbé d'Olivet ne s'accordent point sur le tems de sa naissance & de sa mort ; on a suivi Godefroy dans l'avis au lecteur qui précede les mémoires pour servir à l'histoire de l'Estoille, pere de celui dont on parle ; il étoit d'une très-bonne famille, il ne prit d'autre parti que celui des belles-lettres. Le cardinal de Richelieu l'estimoit & le choisit pour l'un des cinq auteurs, il se piquoit d'être sincere, & disoit quelquefois trop durement son avis à ceux qui le consultoient sur leurs ouvrages. Il avoit la même severité pour les siens, sur lesquels il consultoit jusqu'à sa servante. quoique peu riche, il ne se plaignoit jamais de sa mauvaise fortune, & ne fut jamais à charge à personne ; son panchant le portoit trop à l'amour : il épousa dans les dernieres années de sa vie une femme peu riche, avec laquelle il fut obligé de se retirer à la campagne."
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