Personne : Franz Ignaz/François Ignaz Beck

Titre Date Rôle
Pandore 1789-07-02 compositeur
La Belle Jardinière 1767-08-24 compositeur
La Fête d’Astrée 1786 compositeur

  • GROVE
    [Compositeur et chef d'orchestre allemand, violoniste et organiste. Il étudia le violon avec son père Johann Aloys Beck et autres instruments, puis fut étudiant sous Stamitz. La Cour Palatine reconnu son talent et entrepris son éducation. Soit par choix, soit forcé par un duel où son adversaire feigni la mort, il vint à Venise pour étudier la composition avec Galuppi, jusqu'à sa fuite à Naples avec Anna Oniga, la fille de son patron. Dans les années 1750s, il vint à Marseille où il était chef d'orchestre, puis à Bordeaux, chef au Grand Théâtre, et organiste de Saint Seurin, où il fut fort apprécié. Ses compositions théâtrales comprennent Stabat Mater (Versailles, 1783) et la musique pour Pandore (Paris, Théâtre de Monsieur).] (extraits traduits de l'article par Annelise Downs et Philippe Vendrix)
    MM
  • BENOIT
    Dictionnaire de la Musique (1992) : "BECK, Franz (n Manheim 15 II 1723 - m Bordeaux 31 XII 1809). Compositeur allemand. A la suite d'un duel, il dut quitter Mannheim, sa ville natale, où il avait été formé par Johann Stamitz. Il gagna Venise où il devait avoir pour maître Galuppi, puis Naples avant de venir en France. Des symphonies de lui furent jouées au Concert-Spirituel en 1757. Il séjournera à Marseille, puis à Bordeaux, devenu sa résidence principale où il se trouvait dès 1761 comme organiste et chef d'orchestre. En 1767, il faisait représenter son opéra La Belle Jardinère. Il y aura pour élève Pierre Gaveaux, l'auteur du Réveil du Peuple et de Léonore ou l'Amour conjugal. En 1783, il sera appelé à Paris pour y diriger son Stabat Mater. Il y fera jouer une musique de scène pour Pandore (1789), suivie d'hymnes révolutionnaires. Ses quatre livres de Symphonies, chacun en comptant quatre, avaient paru de 1758 à 1766, date après laquelle il devait cesser toute publication. 'Ces œuvres subjectives et très intéressantes sur le plan formel font de lui un des plus grands représentants, injustement ignoré, du style de Mannheim' (Marc Vignal). On lui doit également d'intéressantes sonates pour clavecin ou piano-forte publiées à Paris en 1775." (article par F. Robert)
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