Personne : Gaetano Vestris

Titre Date Rôle
L’Amour caché sous des fleurs 1758-01-28 chorégraphe
L’Amour fixé 1754-08-14 chorégraphe
Endymion 1773 chorégraphe

  • References
    Benoit (1992) p. 710 : "Dynastie de danseurs"
    Pitou 1715-1815, p. 542-4.
    MM
  • famille
    Femme = Mlle Anne Heinel, danseuse de l'Académie royale de musique.
    Fils = Auguste Vestris (fils naturel de Gaëtan Vestris et de Mlle Allard, danseuse).
    AS
  • Grove Music Online
    Ivor GUEST : 'Gaetano Vestris', Grove Music Onlineed. L. Macy (Accessed 23 March 2004), http://www.grovemusic.com :
    "Gaetano (Appolino Balthasar) Vestris (b Florence, 18 April 1729; d Paris, 23 Sept 1808). Dancer, choreographer and teacher. He is generally recognized as the greatest dancer of his time, and the exemplar of the noble or serious style of French ballet. He danced at the Paris Opéra from 1749 to 1780 (and was ballet-master from 1769 to 1776), a period which coincided with the momentous development of ballet from a decorative appanage to opera to a theatrical form in its own right. In his early years he appeared in many of the great opéras-ballets of Campra and Rameau, but later he became a staunch supporter of the ballet d'action. The experience of taking part in Noverre's ballets in Stuttgart in the 1760s came as a revelation, and he staged two versions of Noverre's Médée et Jason in Paris before Noverre himself was engaged as ballet-master there in 1776. His Italian origins equipped him to meet the new and growing need for a dancer to be skilled in mime, and his interpretation of Jason was widely praised.
    He was also one of the most distinguished teachers of his day […]"
    AS
  • Campardon
    L'Académie royale de musique au XVIIIe siècle, 1884, t. II, pp. 338 - 339 : "VESTRIS (GAËTAN-APPOLINE-BALTHAZAR), danseur, né à Florence, le 18 avril 1729. Il débuta à l'Académie royale de musique sous les auspices du fameux Louis Dupré, son maître, devint en 1751 danseur seul et fut nommé, dix ans plus tard, adjoint et survivancier de Barthélemi Lany, alors maître et compositeur des ballets de l'Opéra. En 1767, les directeurs du théâtre Berton et Trial, fatigués de ses absences perpétuelles, le rayèrent des contrôles. Mais de hautes influences le firent réintégrer dans tous ses emplois. Lany prit sa retraite en 1770 et Vestris fut nommé maître et compositeur des ballets de l'Académie royale de musique. Il remplit ces fonctions jusqu'en 1776, époque où il les abandonna avec une pension de retraite de 1,500 livres, pour faire place à Noverre, ancien maître à danser de la reine Marie- / Antoinette. Vestris redevint alors premier danseur et il resta au théâtre jusqu en 1781. Il se retira alors définitivement avec une retraite de 3,000 livres, motivée par ses services exceptionnels, qui jointe à sa pension de maître des ballets formait le total, considérable pour l'époque, de 4,500 livres. De plus, en 1782, le Roi lui accorda une autre pension de 4,700 livres, en qualité de premier danseur des ballets de la cour." Rôles -- voir pp. 340 - 343.
    AS
  • retraite de M. Vestris
    Mercure de France, 20 avril 1782, pp. 132 – 133 :
    "Académie Royale de Musique.
    Depuis environ quinze mois, on a vu disparoître de ce Théâtre plusieurs Sujets, dont la perte a été d'autant plus sensible, que leurs talens étoient généralement égaux à la réputation dont il jouissoient. Nous allons parler de chacun d'eux de la manière la plus rapide qu'il se pourra.
    […] M. Vestris le père. Peu de Danseurs ont porté aussi loin que lui l'art de tout exécuter avec grâce, de donner à leurs mouvemens autant de majesté, de souplesse & de facilité. Il n'a paru au Théâtre que pour y montrer un modèle; il s'en est retiré quand il en pouvoit servir encore."
    AS
  • LERIS (1763)
    pp. 698 : "Vestris (le sieur), natif de Florence, un des bons Danseurs qu'il y ait eu jusqu'à présent à l'Opéra, s'en retira en 1753 ; mais il y rentra le 9 Décembre 1755. La Dlle Therese Vestris sa sœur brille aussi, depuis le 17 Mars 1751, sur ce Théatre par les mêmes talens, & leur jeune frere y a paru aussi avantageusement."
    SAF